Sur le marché bamakois aujourd’hui, les prix des produits de première nécessité ne sont plus accessibles. En effet, les populations sont victimes de la spéculation des opérateurs économiques. Les associations de consommateurs qui sont censées défendre les intérêts de leurs membres sont inexistantes.
A côté de la crise du Nord qui est la préoccupation principale des nouvelles autorités, il y a la crise alimentaire qui frappe nos populations. En effet, les prix des produits de première nécessité ont pris l’ascenseur à travers tout le pays. Qu’il s’agisse du mil, du sorgho, du riz du haricot, du fonio, les prix demeurent en hausse. Les prix varient entre 300 et 475 FCFA sur les marchés. Toutes choses auxquelles les nouvelles autorités doivent faire face. Les déclarations ne suffisent pas, il faut lier l’acte à la parole. Selon certains consommateurs « des opérateurs économiques font la rétention des céréales dans leurs magasins afin de pouvoir mieux spéculer pendant la période de soudure ». Face à cette situation, il urge pour les autorités compétentes de ce domaine de prendre des dispositions pour réguler les prix sur le marché afin de donner satisfaction aux consommateurs. Il n’ya pas que des céréales mais aussi de l’essence dont une pénurie est attendue pour bientôt car, les stocks disponibles seraient presque épuisés. Quoiqu’il en soit les autorités ont intérêt à agir à temps car, une population affamée est prête à tout.
Ben Dao