Suite à sa première réunion tenue le 11 janvier 2014, l’association Sini-Niesigui, présidée par Abdel Kader Sidibé, non moins maire de la Commune III du District de Bamako, était face à la presse pour expliquer les raisons de la création de ladite association.
Cette conférence de presse qui avait pour objectif d’échanger avec les journalistes sur les raisons de la création de l’association, était animée par son président, Abdel Kader Sidibé. Il était accompagné par Sory Niang, 1er vice-président, Ladji Sangaré, Secrétaire général et les autres membres du bureau. C’était le jeudi 23 janvier 2014 au jardin d’enfants de Badialan.
Née de la volonté des clubs des amis d’Abdel Kader Sidibé, après la dernière campagne des élections législatives, cette association a pour objectif principal le développement de la Commune III. Selon le président de l’association, Abdel Kader Sidibé, c’est suite aux leçons tirées lors de la dernière campagne des législatives que l’association a été portée sur les fonts baptismaux, à cause des multiples demandes des populations de la Commune III.
«Le Mali est un pays en mutation où les attentes profondes de la population, c’est toujours le changement. Ce message, nous l’avons compris lors de la dernière campagne des élections législatives. C’est suite à l’analyse que nous avons faite des attentes de la population, nous nous sommes dit que nous pouvons faire quelque chose pour ces populations, en créant cette association. Nous avons comme volets la formation à la citoyenneté et la création de l’élan de solidarité», a déclaré dans son propos liminaire, le président de l’association, Abdel Kader Sidibé.
Répondant aux questions des journalistes sur ses réalisations à la tête de la mairie de la Commune III, Abdel Kader Sidibé affirme : «On est dans une dynamique de changement. Quand j’ai été élu maire de la Commune III, il y avait que 6 centres d’état civil et aujourd’hui, elle en compte 12. Ce qui veut dire que durant chaque mandat, j’ai créé 3 centres d’état civil en Commune III. Dans le domaine de l’éducation, j’ai construit 58 salles de classes. Et dans le domaine de la santé ainsi que de l’hydraulique les efforts sont aussi remarquables. De 1998 à maintenant, le budget de la commune est passé de 200 millions à 2 milliards de FCfa».
Par rapport aux perspectives, le conférencier a indiqué que des jeunes seront formés dans le court terme à l’élaboration de projets et les femmes à la fabrication de savons et en teinture. Avant d’ajouter que cette association n’a rien de politique.
Diango COULIBALY
