Vie associative : Le GRAM s’annonce comme une force de proposition

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Le Groupe de réflexion et d’action pour le Mali (GRAM) se veut une association apolitique regroupant essentiellement des jeunes leaders venant de divers horizons.

Il a été créé par des hommes et des femmes qui entendent participer au développement économique, social et culturel du pays. Le GRAM vient de lancer ses activités à la faveur d’une soirée artistique au palais de la Culture Amadou Hampaté Ba. Parmi les personnalités présentes à la cérémonie, l’on peut retenir le ministre de l’Equipement et des Transports, Ahmed Diane Séméga. L’association est présidée par Ousmane Sylla. Celui-ci a expliqué que « la génération de Mamadou Konaté et Modibo Kéïta » a réussi à relever le défi de l’indépendance politique en 1960. Celle de Yoro Diakité (un ancien Premier ministre après le coup d’Etat militaire de 1968, Ndlr) et Moussa Traoré, a milité pour l’orientation libérale de l’économie. « La génération de Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré s’est battue pour la démocratie. « Quand à la nôtre, elle se doit si elle ne veut pas rester en marge de l’histoire de relever le défi du développement économique et du progrès social. C’est pourquoi, cette association entend jouer sa partition dans la conquête d’une véritable indépendance économique », a déclaré Ousmane Sylla.

Le Groupe de réflexion et d’action pour le Mali s’est donné comme vocation de réfléchir, analyser, diagnostiquer et évaluer avant d’agir « car toute action véritable s’enracine sur une réflexion profonde, vigoureuse et rigoureuse ». Ousmane Sylla a assuré que le groupe a décidé de soutenir les actions de développement et les initiatives du président Amadou Toumani Touré, notamment le référendum constitutionnel de l’année prochaine. Et Sylla de paraphraser le chef de l’Etat : « La politique consiste à résoudre les problèmes. Mais, pour bien les résoudre, il est nécessaire de les poser clairement et correctement ». De ce fait, le Groupe entend poser avec clarté toutes les questions essentielles liées à l’éducation et à la formation, à la santé, à l’agriculture, à la gouvernance, au choix des politiques et des hommes pour leur mise en œuvre. Le Gram va prendre position sur toutes les questions fondamentales de l’heure. Son projet de charte va dans ce sens. « Il s’agit pour nous, non pas de proposer des recettes miracles mais de susciter la réflexion, le débat, la discussion autour de l’ensemble des questions majeures touchant la vie de la nation », a expliqué Sylla.

L’association entend ainsi jeter les bases d’une nouvelle dynamique participative et citoyenne, en créant un large rassemblement de la jeunesse en vue de relever des défis du développement, de l’emploi, de la création de richesses. Le Gram souhaite soumettre une « Charte de la jeunesse et des forces vives » du Mali à la population et au prochain président de la République. Ce document comprend une dizaine d’axes prioritaires : agriculture, éducation, santé, infrastructure et équipement, politique extérieure et diaspora, tourisme et artisanat, sécurité et justice, emploi, investissement et attractivité, développement du secteur privé, industrie, mines et énergie, jeunesse et sports.

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