Elle est destinée à attirer l’attention du public et des jeunes en particulier sur le respect du Code de la route et la nécessité du port du casque.
La communauté internationale a commémoré dimanche la Journée mondiale du souvenir aux victimes des accidents de la route. A cette occasion, l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), en collaboration avec le Comité national de la sécurité routière a organisé une marche funèbre à la mémoire des victimes des accidents de la route. La marche a démarré au Carrefour des jeunes pour rallier le ministère de l’Equipement et des Transports. « Le port du casque est vital » était le slogan des marcheurs. Ceux-ci comprenaient des responsables des questions de sécurité, des transports, des jeunes et des enfants. Ils brandissaient des banderoles et des pancartes portant plusieurs autres slogans de sensibilisation. La marche était encadrée par la police. Les marcheurs ont été reçus par le ministre de l’Equipement et des Transports, Ahmed Diane Semega, son homologue de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo et la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans notre pays, le Dr Diallo Fatimata Binta Tidiane. « Cette cérémonie funèbre à l’endroit de nos victimes mortes par suite d’accidents sur nos routes symbolise encore une fois la mobilisation de nos autorités face à ce grand fléau si difficile à combattre », a indiqué la représentante des accidentés de la route. Mme Moza Kadiatou Sanogo a souligné l’urgence pour toute la population, à commencer pour la jeunesse, d’une prise de conscience du danger auquel nous faisons face et d’une adhésion pleine à la bonne pratique du Code la route et au port du casque.
La violation de ces principes est payée par le sang et peut s’assimiler à un suicide, a jugé la représentante des victimes. Mme Moza Kadiatou Sanogo a demandé aux autorités compétentes et aux organismes internationaux, d’orienter les consciences vers cette lutte de survie, car nul n’est épargné par le phénomène. Les accidents de circulation étant un problème pour la santé publique, l’OMS a lancé la décennie de la sécurité routière, a souligné le Dr Diallo Fatimata Binta Tidiane. « Je m’investirai et continuerai à m’investir pour sauver des vies », a promis la représentante de l’OMS en exhortant les jeunes à porter le casque pour conduire les motos. Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales a rappelé que les élèves et les étudiants constituent la plupart des victimes des accidents de la route. Salikou Sanogo a instruit que les règles élémentaires du Code de la route soient enseignées aux jeunes, en particulier les élèves. Son homologue de l’Equipement et des Transports confirmera que c’est la jeunesse qui paie le plus lourd tribut aux accidents. Et pour cause : une bonne part des accidents provient des jeunes. La marche consiste, par conséquent, à attirer l’attention de la population et des jeunes en particulier, sur le danger des accidents de la route. La première sentinelle des accidents est l’individu a, insisté, le ministre Semega. Au nom du gouvernement, il a présenté ses condoléances aux parents des victimes de la circulation, avant d’inviter les motocyclistes à porter le casque. Le gouvernement accompagnera les citoyens pour une lutte sans merci contre les accidents de circulation, a-t-il promis. La Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route a été instaurée par l’assemblée générale des Nations-unies en 2005. Elle est fêtée le troisième dimanche du mois de novembre de chaque année. En 2010 les accidents de circulation ont occasionné la mort de 687 personnes à Bamako et 50% d’accidents de la circulation impliquent des jeunes. Notre pays perd par an plus de 60 milliards Fcfa dans les accidents de la route.