Depuis plus d’une décennie, nous assistons à une hausse cyclique du prix de la viande et du poisson dans les marchés importants du pays. En certaines périodes de l’année, la viande malienne coute même moins cher chez nos voisins.
Cette hausse est consécutive pour certains acteurs, au coût élevé des intrants d’élevage et pour d’autres, à l’éloignement des animaux de boucherie des centres de consommation.
Devant une telle situation et surtout en ce mois de carême, le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche a organisé une rencontre d’échange sur le prix de la viande et du poisson au Mali avec le Syndicat National des Eleveurs Laitiers et Producteurs de Viande au Mali (SYNELPROV).
La rencontre qui s’est déroulée à la Direction des Finances et du Matériel dudit département les 19 et 20 juillet 2012 était présidée par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche, Mr Moussa Léo Sidibé qui avait à ses cotés le coordinateur du SYNELPROV, Sekou Bocoum.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’AEP, Mr Didibé a affirmé qu’avec plus de 9 millions de bovins, 12 millions d’ovins, 17 millions de caprins, 900.000 camelins et 36 millions de volaille, le cheptel malien est le plus important de l’espace UEMOA.
En ce qui concerne la pèche, la production moyenne de poisson est estimée à 100 000 tonnes par an. Ainsi, la consommation du poisson frais au Mali est estimée à 7,6 Kg/t/an. Or, selon le ministre, les prix au consommateur de la viande et du poisson sont en constante augmentation.
A titre d’exemple, a souligné le ministre, le prix moyen du kg du capitaine est passé de 2 750 FCFA en 2011 à 3 500 FCFA le kilo sur les marchés de Bamako ; soit une augmentation de 27%, d’une année à l’autre. Celui de la viande rouge avec os de 1 600 FCFA à 2000 FCFA le kilo, soit une augmentation de 25%.
Pour le ministre de l’agriculture de l’élevage et la pèche, Moussa Léo Sidibé, ces augmentations des prix de la viande et du poisson, qui ne facilitent pas l’accès des populations à ces denrées et, par conséquent une grave menace à la sécurité alimentaire, sont devenues une source de préoccupations pour le gouvernement de transition.
Les raison à ces augmentations sont multiples. Certaines sont aux dire de Mr Sidibé objectives, d’autres, par contre, le sont moins et frisent souvent la subjectivité.
Enfin, il faut signaler que l’économie malienne est dominée par la prépondérance du secteur primaire qui participe à la formation du PIB à hauteur de 45 % et qui contribue pour environ plus de 75 % à la valeur des exportations tout en assurant des revenus à près de 80 % de la population totale. L’élevage constitue ainsi avec le coton et l’or, le fondement de cette économie.
La pratique de l’élevage concerne au moins 80 % de la population rurale et constitue la principale source de revenus pour plus de 30 % de la population totale et l’activité dominante pour les populations des régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Sa contribution au PIB tourne autour de 10 pour cent, mais le test de terrain du guide méthodologique de la Plateforme Alive mené en 2009, l’estime à près de 20 %.
Source de produits multiples et variés destinés à la consommation humaine et à divers autres usages de l’homme, le bétail est un puissant outil de développement offrant de multiples perspectives de création de valeur ajoutée et d’emplois, donc de revenus.
Avec plus de 9 millions de bovins, 12 millions d’ovins, et 17 millions de caprins, le cheptel malien est le plus important de l’espace UEMOA.
La valorisation et l’exploitation rationnelle des ressources animales constituent pour le Mali, l’un des leviers sûrs pour l’amorce d’une croissance économique soutenue.
Adama DAO
Ce n’est ni le prix de l’aliment Betail, ni le Gouvernement qui est en cause Mais le Comportement Apatride du Malien! Combien de nos elevages ont le privilege d’utiliser les aliments Betail (a part les elevages peri-urbains)? Allez savoir s’ils nourrissent les poissons aussi pechés dans le fleuve niger? AU meme moment combien de pêcheurs aujourdhui payent des taxes? presque personne!
Au meme moment ils vendent les animaux sur pied moins chers aux voisins qu’au Mali. Tout ce qui nous arrive est de notre faute,le gain facile. ce qui nous viennent de l(exterieur sont toujours moins chers que ce nous produisons nous meme pire ce que nous produisons est moins chers une fois nos frontières franchies!CHANGEONS OU NOUS PERISSONS TOUS!
Le gouvernement doit subvensionner l’aliment bétail pour une période c’est tout.Actuellement titre foncier n’est pas accordé alors comment investir et sedentariser ses animaux autour de bko.C’est cela le véritable problème.
Le seul moyen de remédier à tout cela c’est de faire partir ce gouvernement, si non le pire est à attendre
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