“La mort est la bienvenue, dès lors qu’elle nous trouve sur le chemin de l’honneur” disait le Commandant Enesto Che Guevara.
Comme lui, cet autre grand homme, le Commandant Hugo Chávez, président de la République Bolivarienne de Venezuela est décédé alors qu’il était sur le chemin de l’honneur.
En effet, le grand (au sens propre comme au figuré) Chávez s’est éteint le 5 mars dernier à Caracas (capitale du Vénézuela) dès suites d’une longue maladie.
Sa disparition physique a fait le tour de tous les pays et en particulier de ceux dont les dirigeants et les peuples préfèrent “mourir débout que de vivre à genoux”.
A l’instar des peuples du Vénézuela, de Cuba, de la Bolivie de l’Amérique entière, le peuple malien pleure aussi la mort du Président Chávez. Et pour cause, l’homme et son pays auront tissé une amitié désintéressée avec le Mali.
Pour rappel, le président Hugo Chávez, après une visite d’amitié effectuée en Août 2006 dans notre pays, avait offert à l’une de nos jeunes banques la somme de 5 millions de dollars et fait construire à Yirimadio 100 logements sociaux.
La même année, le président Chávez a offert 17 bourses d’étude à des jeunes maliens dans le domaine de l’industrie textile, et à 17 autres pour une formation en médecine intégrale communautaire.
Sensible à la cause des personnes démunies, le président Hugo Chávez a, petit à petit mis en place dans son pays, une politique économique socialiste connue à travers le monde comme la « Révolution bolivarienne ».
Une redistribution partielle des terres a été lancée ainsi que le développement du secteur non pétrolier.
Hugo Chávez a aussi nationalisé les latifundios, grands domaines de terres cultivables qu’il a tout simplement redistribués aux paysans.
Des systèmes de microcrédits d’initiative publique ont été par ailleurs, mis en place afin de faciliter le développement des petites entreprises parmi les franges les plus pauvres de la population n’ayant pas accès au crédit bancaire, faute de garanties suffisantes.
À la différence du microcrédit commun (issu d’initiatives privées), celui mis en place a été encouragé par l’État mais, aussi par le Haut Commissariat des Nations unies.
Par ailleurs, la culture des OGM a été interdite au Venezuela par le président Chávez et un système de banque de semences a été mis en place. Son but officiel est de préserver la diversité des plantes.
La pêche intensive a également été interdite dans les eaux territoriales vénézuéliennes, afin de préserver la biodiversité maritime et de favoriser les petits pêcheurs.
La nationalisation de pans entiers de l’économie du pays qui étaient contrôlés par des monopoles privés s’est accélérée depuis 2006 et, un an après, le gouvernement Chávez requalifie les concessions sur les gigantesques réserves de la « ceinture de l’Orénoque » en entreprises mixtes, où l’État devient actionnaire majoritaire.
La même année, la Banque BDV (Banco de Venezuela) partiellement nationalisée après la crise bancaire de 1994 et privatisée en 1996 est re-nationalisée lorsque le gouvernement interrompt les négociations entre celle-ci et le Groupe Santander, qui comptait l’acquérir.
En 2008, le sidérurgiste Sidor est partiellement nationalisé (20 % contrôlé par l’État et 20 % par les salariés de l’entreprise), suivi par une usine de production de ciment de la multinationale Cemex.
Ce ne sont là que quelques changements capitaux opérés par le président Chávez au bénéfice de son peuple.
“La mort n’est pas réelle, lorsque l’on a bien accompli l’œuvre de la vie” disait l’autre.
Le Président Chávez n’est donc pas mort.
Boubacar SANKARE
Ce que les blessures ne sont ne donnent-Unis la possibilit
Hombre de la universidad de oriente, te acuerdas de los rones DECANO en el Parque Cespedez de Santiago la tierra caliente.
Hasta la victoria Siempre.
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