Valérie Trierweiler à son arrivée à l’aéroport international de Bamako Senou : ” Ma présence au Mali est un très beau symbole”

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Après une fine pluie qui s’est abattue sur la ville de Bamako l’après-midi du  mercredi 15 Mai, le tour était à la première dame de France,  Valérie Trierweiler d’effectuer sa toute première visite officielle, sans son époux, au Mali. C’est aux environs de 20 heures que l’avion de la compagnie ” Air France ” transportant l’illustre hôte s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Bamako Sénou. 

Mme Traoré Mintou Doucouré et valerie trierweiler
Mme Traoré Mintou Doucouré et valerie trierweiler

A son arrivée, elle a été accueillie par la première dame du Mali, Mme Traoré Minta Doucouré. Dès sa descente d’avion,  Valérie Trieweiler a déclaré que sa présence au Mali est ” un très beau symbole “. Selon elle, pendant que son époux François Hollande et le président malien Dioncounda Traoré sont à Bruxelles pour assister à la conférence des donateurs, qui a promis plus de 3 milliards d’euros au Mali, ”  j’ai jugé important de me rendre au Mali, au moment où le président malien doit s’entretenir avec François Hollande vendredi à l’Élysée, que Mme Traoré et moi soyons ensemble pour voir un certain nombre de choses sur le terrain “.

48 heures de visite avec un programme marathon

Lors de cette visite au Mali, Valérie Trierweiler, a effectué un déplacement à Gao, le jeudi 16 mai, pour rencontrer les femmes et les enfants victimes de guerre. Ce vendredi 17 mai, elle se rendra au village d’enfants de Sanankoroba où elle va  rencontrer le maire, puis effectuer la remise  de dons et visiter deux familles. A Bamako, une visite  à l’hôpital Gabriel Touré est prévue ce même vendredi. Enfin la conférence de presse marquera la fin cette visite en terre malienne.

Il faut rappeler que lors de cette visite, il sera question de soutien aux enfants, aux femmes mais aussi aux “populations déplacées” du fait de la guerre et la première dame, Valérie Trierweiler a déjà témoigné son engagement sur ces questions lors de son déplacement en Inde et à Kinshasa.

       Clarisse NJIKAM et               Mohamed HAIDARA

 

Les potins de l’arrivée de la première dame de France

Première dame glamour

La première dame de France est arrivée à Bamako dans la soirée du mercredi 15 Mai. On a ainsi pu remarquer que Valérie a déjà des Fashion Tips et son  BCBG ne passe pas inaperçu. Vêtue d’un manteau et chaussée des bottes de près de quinze  centimes de hauteur, malgré les 45° de chaleur à Bamako, Valérie a une fois de plus exprimé son  amour incommensurable pour la mode. En tout cas elle était au top pour affronter la foule avec classe…

Remise d’un bouquet de fleur sans mot dire

Lors de l’accueil de la première dame de France, c’est une petite fille d’à peu près huit ans qui était chargée de faire la traditionnelle bienvenue de remise du bouquet de fleur. La petite, prise de peur, n’a même  pas pu prononcer un mot de bienvenue, à la première dame de France. Elle a juste remis le bouquet de fleur et est partie. Ce qui a suscité des interrogations, quant à sa préparation à cet exercice.

Le service du protocole de la première dame du Mali déconnecté

Le service du protocole de la première dame du Mali, mené par notre confrère Alhousseyni Sidibé, était au four et au moulin à l’aéroport de Bamako Senou, lors de l’arrivée de la première dame. Confronté à un chamboulement de dernière minute du programme d’accueil de la première dame de France, Sidibé n’a pas pu maîtriser ses nerfs, il a piqué une colère noire contre ceux qui ont changé le programme sans son consentement. Plus d’une personne a donné raison à  Sidibé, d’autant plus que même les ministres présents à cette cérémonie ont été malmenés comme des tout petits, car tout le monde avait un mot à dire.

                                                                                                         

Clarisse Njikam et Mohamed Haidara

 Qui est valerie trierweiler ?

Journaliste, animatrice de télévision, aujourd’hui première dame de France

Valérie Trierweiler, née Massonneau, est une journaliste politique française et animatrice de télévision, née le 16 février 1965 à Angers1. Membre de la rédaction de Paris Match, elle présente entre 2005 et 2011, des émissions politiques sur la chaîne de télévision Direct 8. Elle partage sa vie avec François Hollande, président de la République française, depuis le milieu des années 2000.

Enfance, famille et études

Née à Angers, dans le quartier de la Roseraie, Valérie Massonneau est la cinquième d’une famille de six enfants. Elle suit une scolarité successivement à l’école Paul-Valéry, au collège Jean Lurçat et au lycée Joachim-du-Bellay d’Angers, où elle obtient un baccalauréat littéraire en 1983, avant de poursuivre ses études à l’université Paris- Panthéon-Sorbonne. Elle suit dès lors des cours d’histoire puis de sciences politiques, conclus par le DESS de communication politique et sociale de l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Carrière journalistique

Après l’obtention de son DESS en 1988, Valérie Trierweiler collabore à la revue Profession Politique où travaille Gérard Carreyrou. En 1989, Roger Thérond l’engage à Paris Match, où elle couvre des sujets politiques et suit notamment le Parti socialiste. En 2005, Paris Match l’écarte de la rubrique politique en la nommant grand reporter, un titre ” fictif ” car la rédaction lui demande de se consacrer uniquement à la critique littéraire.

À partir de 2005, au lancement de Direct 8, à l’époque chaîne du groupe Bolloré, elle présente des émissions et rendez-vous politiques, notamment sous forme d’entretiens. Ainsi, jusqu’en 2007, elle présente l’émission hebdomadaire en direct Le Grand 8, première émission politique de Direct 8, initialement en compagnie de Dominique Souchier.

À partir de septembre 2007, elle co-anime, avec Mikaël Guedj, l’émission politique hebdomadaire de Direct 8, intitulée Politiquement parlant. Après avoir animé, de mars à octobre 2011, 2012, Portrait de campagne, elle présente l’émission Itinéraires d’interview de personnalités du show business, à compter du 28 janvier 2012. Ce nouveau magazine connaît des débuts difficiles, en termes d’audience mais réussit ensuite de belles performances.

Depuis le milieu des années 2000, elle partage sa vie avec François Hollande. Lors de sa campagne présidentielle, Valérie Trierweiler dispose d’un bureau au siège de campagne du candidat du PS, avenue de Ségur (Paris), notamment pour répondre au courrier qui lui est adressé ; elle prend également l’initiative d’installer dans le grand escalier une exposition de photographies. François Hollande étant le 24e président de la République depuis le 15 mai 2012, elle est présentée comme la ” Première dame de France “. Ainsi, elle déclare, concernant ce rôle:  Il n’y a pas de définition précise, j’ai besoin de réfléchir. En raison de la situation matrimoniale particulière du couple, les médias américains l’ont baptisée la “ first girlfriend ” à l’occasion du premier voyage présidentiel de mai 2012 aux États-Unis.

Elle assiste à l’investiture de François Hollande, où pour la première fois une ” passation de témoin ” entre Premières dames a eu lieu, et participe au programme organisé pour les Premières dames par Michelle Obama, lors du sommet du G8. Au sein du palais de l’Élysée, elle dispose d’un cabinet composé d’une chargée de mission, de deux secrétaires, plus un chauffeur, dirigé par l’ancien journaliste Patrice Biancone. Lors d’une visite d’une école en marge du sommet de l’OTAN à Chicago, elle déclare avoir l’ambition de devenir “ambassadrice de l’égalité des chances “.

Elle continue par la suite de participer à plusieurs cérémonies officielles, où elle apparaît néanmoins plus en retrait. François Hollande déclare lors de l’interview qui suit le défilé du 14 juillet, où sa compagne était présente dans la tribune présidentielle : ” Valérie veut garder son activité professionnelle. Je le comprends. Elle sera présente à mes côtés lorsque le protocole l’exigera, et ce n’est pas très fréquent “.

Le 18 octobre, lors d’un déplacement à Chambly (Oise) pour la fondation Danielle Mitterrand, elle déclare finalement assumer le rôle de Première dame, reconnaissant avoir auparavant ” tâtonné ” : ” On ne devient pas comme ça Première dame du jour au lendemain, mais j’éprouve maintenant une grande joie à faire ce genre de choses et je continuerai “. Alors qu’elle visite une école française à l’occasion du voyage diplomatique de François Hollande en Algérie, elle déclare à des enfants à propos de son rôle : ” Ça fait très peur, au début. On ne sait pas ce qu’il faut faire. Ensuite, on apprend, comme vous à l’école “.

 Le mercredi 15 mai 2013, à l’invitation de l’épouse du président du Mali Dioncounda Traoré, elle effectue son premier déplacement officiel en l’absence de François Hollande, afin ” d’aborder la question du soutien aux enfants, aux femmes, mais aussi aux populations déplacées du fait de la guerre “.

 Vie privée

 En 1995, Valérie Massonneau épouse Denis Trierweiler. Celui-ci est secrétaire de rédaction à Paris Match, auteur, universitaire, traducteur, germaniste et spécialiste du philosophe Hans Blumenberg. Une procédure de divorce est engagée en 2007. Elle garde le nom de son mari après leur divorce prononcé en 2010.

 À partir du milieu des années 2000, elle entretient une relation avec François Hollande qu’elle a rencontré dans un contexte professionnel lors des élections législatives de 1988. Celui-ci envisage de se présenter à l’élection présidentielle de 2007, mais y renonce. En octobre 2010, ils rendent publique leur union libre.

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