La Section syndicale des surveillants prison (SSSP) a organisé une assemblée générale le samedi 4 août 2018 à la direction nationale de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée (DNAPES). A l’issue de l’assemblée, un bureau syndical unifié a été mis en place et dirigé par le lieutenant Daouda Konaté.
Réunis en assemblée générale le samedi 4 août dans la salle de conférence de la DNAPES, les représentants et les délégués des différentes localités du pays des surveillants de prison ont prôné l’unité syndicale au sein du corps.
Le secrétaire général sortant de la de la (SSSP) et celui de l’unité de la section syndicale des surveillants, capitaine Brahima Sogodogo ont invité ses collègues surveillants à maintenir la pression sur les autorités afin de prendre en compte leurs doléances. Par ailleurs, ils ont décidé en assemblée générale de poursuivre leur mouvement. Pour le nouveau secrétaire général, Daouda Konaté, ce combat n’est pas facile et ne saurait être celui d’une seule personne. Pour lui, c’est un combat commun. Il a qualifié l’assemblée générale de samedi comme celle la renaissance du syndicalisme des surveillants de prison. « Nous surveillants de prison, nous devons l’approprier pour défendre nos intérêts matériels et moraux là où ils se trouvent et avec qui on a à affronter. Nous engageons à défendre les causes des surveillants du Mali partout où ils se trouvent. Quand vous confiez une telle responsabilité à quelqu’un, vous devez l’accompagner pour sa bonne marche. Nous ne sommes rien sans vous, c’est avec vous que nous pouvons réussir cette mission. Nous sommes à la disposition de vous pour l’intérêt de tous les surveillants de prison du Mali. Nous devons nous donner la main pour faire avancer notre corps. Soyons-fiers de ce métier. Ne nous sous-estimons pas. Nous n’allons jamais négocier les intérêts des surveillants de prison. Nous allons les défendre jusqu’à notre dernière souffle de vie. Nous allons marcher sur qui que soit tentera de deviner les intérêts des surveillants de prison. Nous sommes là pour tous les surveillants et non les intérêts personnels. Il est grand temps que l’Etat considère les surveillants de prison, car dira sans nous il n’y a pas de justice. Nous sommes les gardiens des bandits, des terroristes. Nous vivons avec les prisonniers malades qui sont parfois contagieuses », a souligné M.Konaté.
Désormais au sein du corps des surveillants de prison, l’unité syndicale est une réalité avec la fusion des deux syndicats.
Adama Diabaté