Union des associations et coordinations d’associations pour le développement et la défense des droits des démunis : «Villages sans terre » réclame ses droits

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«Droits à la terre, à l’eau et aux semences paysannes : une lutte commune ». Tel est le slogan de l’union des Associations et coordinations d’associations pour le développement et la défense des droits des démunis. Elle a tenu une conférence  de presse à Faladjè. C’était le jeudi, 03 Mars 2016   en présence de plusieurs personnalités et représentants  d’Associations. Il s’agit de : M. Sounkalo Koné, président de l’union, M. Massa Koné porte –parole, M. Yaya Tangara, secrétaire administratif, M. Adama Sogodogo, etc.

L’objectif de cette conférence est consécutif à l’arrivée de la caravane et des « villages sans terre », une  la convergence globale des luttes pour la terre, l’Eau  et la semence paysanne Afrique de l’Ouest.

La 3ème édition   en 2016  coïncidera avec l’arrivée de cette  caravane prévue du 03 au 20 mars 2016  avec la mobilisation de 15 pays de la sous-région.  Les ressortissants des  pays membres de la CEDEAO (Guinée Conakry , Liberia, Benin , Burkina Faso, Cote d’Ivoire , Gambie , Ghana , Nigeria , Togo…)    seront accueillis à Bamako   et  les activités  se tiendront  du 09 au 10 au stade du 26 mars de Yirimadjo.

La caravane sera suivie de séries d’activités organisées par chaque pays de la sous-région.  Ce  3ème numéro de « village sans terre» à Bamako commencera par une marche pacifique  en destination de l’Assemblée nationale.   Une manière pour  « village sans terre » de présenter ses salutations mais aussi pour les victimes des accaparements de terres, de  réclamer leurs droits aux gouvernements  des pays. Il s’agira aussi, d’interpeler les autorités politiques et administratives nationales et les institutions sous-régionales (CEDEAO et UEMOA sur les revendications et les propositions  des habitants victimes.

Y prendront part, plus de 300 participants  composés des représentants d’organisations des victimes d’accaparements de terres et de l’eau, des déguerpis  de quartiers populaires, des jeunes, des femmes et ONG, des réseaux sous-régionaux.                                                                                                                                          Saba Ballo 

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