Un phénomène inquiétant à Bamako :Ces bonnes qui piquent les maris de leurs patronnes

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Le phénomène devient, de plus en plus, inquiétant à Bamako. Ces bonnes communément appelées "52" n’hésitent pas à piquer les maris de leurs patronnes. Elles ont plusieurs méthodes pour récupérer ces hommes. Dès fois, ce sont même ces hommes qui tombent amoureux d’elles. Souvent, c’est la négligence même des patronnes dans l’entretien de leur époux qui pousse les bonnes dans les mains de leur conjoint. 
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rnComme disait l’autre, une femme reste une femme malgré son statut social. Aujourd’hui, les bonnes qui quittent leur village pour venir travailler à Bamako, sont souvent sollicitées par certains hommes mariés. Elles ont plusieurs méthodes pour faire tomber dans leur piège. Parce que, tout simplement, les épouses leur donnent le temps d’être plus proche de leurs maris. Il faut le dire, la plupart de ces femmes ne s’occupent pas correctement de leurs époux.
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rn A leur place, ce sont les bonnes qui font tout : comme faire la cuisine et le lit ou nettoyer le slip du mari. Profitant de plus souvent de la démission de leurs patronnes, ces bonnes n’hésitent plus à piquer «leur douce moitié». Aujourd’hui, le phénomène devient de plus en plus inquiétant dans notre pays, plus précisément à Bamako. "En voyant ces bonnes, nous avons l’impression que ce sont des vraies  Bamakoises. La plupart d’entre elles sont payées entre 15 et 20 000 FCFA dans certains quartiers de la capitale comme l’ACI 2000. Avec ces sous, elles préfèrent acheter des habits sexy. La technologie aidant,  certaines   disposent même  de portables  de luxe pour mieux gérer leurs propres affaires. C’est tout cela qui leur donne une autre idée de la vie" nous a confié M.D, résidant à Hamdallaye.

Une grande dame, très connue dans les milieux d’affaires, a vécu l’amère expérience.  Elle  a tout simplement divorcé parce que son époux a décidé de prendre sa bonne comme deuxième épouse. Un geste qualifié d’inacceptable et d’inqualifiable aux yeux de cette grande dame. Qui, en réalité, ne peut s’en prendre qu’à elle-même  car c’était sa bonne qui était constamment aux petits soins de son mari.
rn S.D, un homme marié domicilié dans un quartier de la Commune V  est tombé amoureux de sa bonne de la sorte.  Il a trouvé un jour sa bonne indécemment affalée dans le salon. Ce qui a donné une idée au monsieur. Au même moment, sa femme dormait tranquillement dans la chambre. Après plusieurs va-et-vient, le monsieur est finalement passé à l’acte. Pour que la bonne ne crie pas, il lui a remis un billet de 2 000 FCFA : "C’est ton patron ! C’est ton patron ! Il ne faut pas crier. Je veux te donner de l’argent. Prends l’argent !" dit le monsieur. C’est ainsi que la bonne a cédé. C’est finalement devenu une habitude entre le monsieur et la bonne chaque nuit que Dieu fait.. Le monsieur était même pressé que la nuit tombe pour que sa femme dorme. C’est en ce moment qu’il sort de sa chambre, faisant semblant d’aller aux toilettes. En trois ou quatre petites minutes, il règle son affaire.
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rnPendant plusieurs mois, sa femme n’était pas au courant. Finalement, c’est le monsieur lui-même qui a pris conscience d’arrêter cette pratique. Pour ce faire, il a dit à sa femme de libérer la bonne parce que cette dernière ne le respecte pas. Voilà comment le monsieur a pu être sauvé, sans que sa femme ne soit au courant de sa relation avec sa bonne.
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rnUn autre cas frappant. Il s’agit d’une policière qui vit avec son mari depuis presque quatre ou cinq ans, sans avoir un enfant de leur union. Selon nos informations, les parents de la fille étaient au départ contre ce mariage. Le mari est un petit commerçant qui gagne honnêtement sa vie. Quand sa femme sort pour aller au service, le monsieur, qui quitte très tôt la maison, y retourne entre 10 et 11 heures. C’est en ce moment qu’il appelle la bonne dans sa chambre pour faire l’amour avec elle. Tous les autres locataires de la maison étaient au courant, malheureusement, ils n’ont rien dit à la femme. Comme disait l’autre, tous les jours sont pour le voleur, mais il finira par se faire prendre un jour par le propriétaire. C’est ce qui est arrivé.
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rn La policière, qui n’était pas en forme,  a décidé de rentrer à la maison aux environs de 10 heures 30. Sa surprise fut grande quand elle n’a pas trouvé sa bonne dans la cour pour préparer le repas. Elle est directement rentrée dans la chambre. Là, elle trouve son époux et sa bonne en pleins ébats. Elle n’a pas pu résister. Elle a, tout simplement, frappé sa bonne avant de prendre ses effets pour retourner chez ses parents. Finalement, elle a demandé le divorce. Voilà pourquoi, on ne dit pas souvent les causes de la plupart des  divorces dans notre pays.     
rnAlou B HAIDARA
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