Un mois après l’investiture du président et du vice-président : Le Conseil National de la Transition tarde à être mis en place

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On ne cesserait jamais de rappeler que le temps n’est pas le meilleur allié du régime transitoire auquel la communauté internationale a accordé dix-huit mois pour rendre le pouvoir à un régime démocratiquement élu, à l’issue d’élections transparentes, libres, inclusives et crédibles. Bah N’Daw, Assimi Goita et Moctar Ouane, les trois figures de proue de la transition doivent accélérer la cadence  afin de mettre en place le Conseil National de la Transition, CNT, organe législatif qui fera figure de parlement. Chaque minute qui passe sans qu’aucune  action concrète ne soit posée est un temps perdu, donc les autorités doivent intégrer cette notion dans leur gestion pour ne pas être pris au dépourvu. Qu’est ce qui pourrait retarder la mise en place du CNT ? Les ambitions affichées des militaires à vouloir tout contrôler seraient-elles à la base du blocage ? Qui doit être membre du CNT ?

Pour rappel, depuis le 15 septembre 2020, l’horloge de la transition a été mise en marche et elle doit s’arrêter au mois de mars 2022 après l’investiture d’un nouveau Président de la République. Ainsi, au regard de l’immensité des défis à relever et surtout de leur importance, la marge de manœuvre des autorités sont minimes. C’est pourquoi il urge pour elles de mettre en place tous les organes de la transition, conformément aux recommandations de la CEDEAO. Qu’il soit disant en passant, la mise en place de cet organe entrainerait de facto  la dissolution du CNSP pour éviter tout conflit de compétence au sommet de l’‘Etat.L’ultime organe qui n’est pas mis en place est le Conseil National de la Transition. La question qui est sur toutes les lèvres est celle de savoir pourquoi cet organe d’une importance capitale, n’est pas mis en place alors que le Mali regorge des ressources humaines compétentes ?La réponse à cette question est à chercher du côté du Comité National pour le Salut du Peuple, CNSP, lui qui a les rênes du pouvoir. En effet, à partir du moment où  Assimi Goita et ses frères d’armes ont nommé le Président de la transition Bah N’Daw, le premier ministre Moctar Ouane, il n y a vraiment pas des raisons qu’ils ne parviennent pas à composer le CNT.

Mais, selon des indiscrétions l’atmosphère ne serait pas bon enfant entre les membres de la junte, chacun voulant mettre ses hommes de confiance au parlement. Cette même source indique qu’il y a désaccord entre eux quant au choix d’un militaire pour diriger le CNT. Pour certains le poste de président du CNT doit revenir aux hommes politiques qui ont été jusque-là mis à l’écart de la gestion de la transition, par contre pour d’autres il faudrait que les militaires s’assument après avoir posé l’acte du coup d’état. Il nous a même été rapporté que c’est le numéro 2 de la junte en l’occurrence le colonel Malick Diaw qui est pressenti pour occuper ce poste. Ambition démesurée ou simple volonté de satisfaire tous les ténors du putsch ?Le temps nous en édifiera. En attendant cette phase,il serait d’ores et déjà bon que l’on fasse le portrait-robot de celui qui doit être à même de figurer au CNT. Pour valablement représenter le peuple au CNT le candidat doit avoir les qualités suivantes :être instruit jusqu’au niveau Bac, être un homme ou une femme intègre, être issu d’un parti politique qui a un certain ancrage sur le territoire ou d’une association de la société civile bien implantée, ne pas avoir des démêlées judiciaires et ne pas prendre part à la gestion du pays pendant les sept dernières années, car le Mali ne se bâtira que sur le renouveau de l’action politico-publique.

Youssouf Sissoko

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3 COMMENTAIRES

  1. C’est encore une autre fourberie et cinéma que le CNSP est entrain de mettre en place, une autre portion non congrue d’IBK est en marche, ce qui reste certain, nous n’aurons aucune refondation pour ce Mali, car c’est IBK et ses acolytes qui exerce encore ce régime fantoche qui nous pousserait vers une autre révolution, un autre M5-RFP, cela est sans équivoque. Comment peut-on confier les victimes à leurs bourreaux et dormir sur ses lauriers? Seuls ces militaires incultes sont capables de ces bêtises, mais la situation les rattraperait tout de suite et ce jour là ils n’aurons que leurs yeux pour pleurer, cela est très proche devant nous. Il faut finir rapidement avec ce cinéma et cette fourberie afin que soit annoncé cette ère de la véritable transformation et cette fameuse refondation pour le bonheur de la nation malienne. A ce titre plusieurs personnes doivent être disqualifiées, ce sans quoi pas de refondation, cela est indéniable.

  2. Bonjour,

    Ce que Malick Diaw avait fait n’est pas acceptable pour être président de l’organe en charge des lois : voir dans ma contribution plus bas l’élimination de force, faite par Malick Diaw, de ma victoire au poste de président de la transition au Mali.

    Si Malick Diaw devient Président du CNT, plusieurs Maliens, dont moi-même, ont décidé de ne pas être membres du CNT (Comité National de Transition).

    Par Dr Anasser Ag Rhissa, ex candidat extorqué (éliminé de force) de sa victoire au poste de président de la transition au Mali, TEL 78731461

  3. Bonjour,
    Le vice-président du CNSP, Malick DIAW, a brillé par des combines malhonnêtes. C’est lui qui a dit sur les antennes de l’ORTM qu’il n’y avait aucune candidture déposée pour le poste de président de la transition OR Dr Anasser Ag Rhissa avait déposé sa candidature pour ce poste de président de la transition au Mali le 04 septembre 2020 : candidature enregistrée au QG du CNSP à l’état major de Kati. J’avais aussi déposé un double de ma candidature le 30 août 2020 au protocole du CNSP à Kati. Le 01 septembre 2020, j’étais parti à Kati, au CNSP, pour rencontrer le président du CNSP, SEM GOITA, que je n’ai jamais pu voir alors que c’était lui qui avait demandé à un de ses agents du CNSP de m’appeler et de me dire de venir le voir quand je voudrai. Ce jour là un jeune du M5 RFP avec lequel j’avais partagé le plateau pour une émission de la télé Cherifla TV sur la transition, m’a vu au CNSP et était venu à ma rencontre pour m’informer que c’était SEM Malick Diaw qui m’aurait montré à lui en lui disant que c’était Dr Anasser Ag Rhissa. Comment avait-il su car je ne l’avais jamais rencontré auparavent. ? C’était parce qu’il savait que j’étais candidat au poste de président ou bien premier ministre de transition. En plus, j’étais le seul candidat enregistré au QG du CNSP pour le poste de président de la transition. Il avait vu mon dossier de candidature. Malgré tout, SEM Malick Diaw avait nié et caché sur LES antennes de l’ORTM qu’il y avait ma candidature enregistrée pour le poste de président de la transition, c’est une contre vérité grotesque. C’était lui qui était à origine de mon extorsion (élimination de force) de ma victoire au poste du président de la transition. Le collège de transition, auquel j’avais remis à la plupart des membres mon dossier de candidature au poste de président de la transition, lui avait demandé s’il y avait des candidats enregistrés pour ce poste de président de la transition, SEM Malick Diaw a répondu négativement. Alors qu’il voulait imposé une candidature non inscrite et n’ayant pas de dossier, le collège avait rétorqué qu’ils n’ont reçu aucun dossier de leur part et n’ont eu aucune discussion sur le dossier imposé donc le CNSP doit prendre ses responsabilités et les assumer. Ils ne pourront qu’accompagner. C’est ainsi que les choix du président et du vice-président avaient été imposés par SEM Malick Diaw du CNSP au collège de transition. Avec ce type de contre vérités, peut-on être président du CNT (Comité National de Transition) ? En principe, NON. Voilà la concrétisation du putsch du 18 août 2020, faite par SEM Malick Diaw devant le peuple Malien sur l’ORTM, la télévision nationale, à l’heure de grande écoute. N’acceptons pas cette Présidence du CNT par Malick Diaw au risque d’avaliser une nouvelle fois le putsch.

    Respectons les Maliens.

    Recevez un lien pour comprendre en détail comment Dr Anasser Ag Rhissa a été extorqué (éliminé de force) de sa victoire et a perdu ainsi le poste de président de la transition au Mali.

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    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3264267263626401&id=100001294777823&_rdr

    Dr Anasser Ag Rhissa, expert TIC, Gouvernance et Sécurité, ex candidat extorqué de force de sa victoire au poste de président de la transition, TEL731461

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