Troubles à l’ordre public en Commune V du District de Bamako : Le maire Boubacar Bah appelle à la retenue

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Le maire de la Commune V du District de Bamako, Boubacar Bah dit Bill explique que les incidents sont survenus dans la matinée du mercredi 16 juillet 2014 au quartier Mali en face de la Marie de la commune V, événements au cours desquels des manifestants, venus du quartier de Sabalibougou, ont érigé des barricades sur la voie publique, proféré publiquement des injures graves, des propos mensongers sur la gestion des dossiers domaniaux du Maire de la commune V, sont très graves et hautement condamnables.

 

Boubacar Bah dit Bill, maire de la Commune V
Boubacar Bah dit Bill, maire de la Commune V

Au cours de ces violentes manifestations, les manifestants ont également lancé des pierres contre le personnel de la mairie et les forces de l’ordre venues pour la circonstance dans le but de maintenir l’ordre.

 

A en croire le maire Boubacar Bah dit Bill, cette manifestation tire sa source de la contestation de l’attribution et l’autorisation de construire d’une parcelle sise en hauteur du sud des 300 Logements, au motif que la mise en valeur de ladite parcelle LTA /2 obstruerait la voie publique.

 

Une frange de la population du secteur Nord de Sabalibougou s’est regroupée au sein d’une association pour contester l’autorité légitime et s’opposer à l’exécution d’une décision administrative “, a expliqué un proche de l’édile municipale.

 

Cette association, rappellent que les agents de la mairie, avait déjà perturbé les travaux de la 2ème session ordinaire du conseil communal, le 4 Juin 2014 par des tapages des jeunes manipulés, venus protester contre l’attribution de la parcelle et sa mise en valeur.

Pour calmer la situation, le maire avait entrepris des négociations directes avec les deux parties pour trouver une solution à la contestation. Pour ce qui est du propriétaire de la parcelle, un certain monsieur Traoré, a bien voulu arrêter les travaux, le temps de trouver une solution alternative.

 

A la suite, le maire a obtenu l’élargissement des jeunes arrêtés et gardés à la gendarmerie et l’assurance qu’ils ne seront plus poursuivis dans cette affaire. Cela dans le but d’aller vers l’apaisement dans la commune.

 

Selon nos sources, deux mois après, le bénéficiaire a décidé (sans aviser le maire) d’entamer la mise en valeur de sa parcelle dont les premiers travaux feront l’objet de saccage par les membres de l’association. Cela a entraîné l’interpellation de deux responsables de l’association par la justice, suite à la saisine par la victime pour entrave aux travaux et destruction des biens d’autrui.

 

Informé de la situation, le maire a pris l’initiative de contacter les autorités judiciaires en vue de la libération des prévenus, qui avaient déjà été déférés par le juge. Ce dernier a bien voulu réserver une suite favorable à la démarche du maire, sous réserve toutefois, de la réparation du préjudice consécutif au saccage perpétré.

 

Dans l’attente de la libération des détenus, certains membres de ladite association ont initié des manifestations non autorisées suivies d’échauffourées avec les forces de l’ordre qui les ont dispersés au moyen de gaz lacrymogènes. Il a été procédé par la même occasion, à l’interpellation de sept d’entre eux. Lors de la réunion de crise avec les chefs de quartiers, les notables et les parents des jeunes fauteurs des troubles, il a été démontré que ces agissements découlent d’une volonté manifeste d’attenter à la vie de l’autorité légitime, de troubler l’ordre public et de s’opposer à l’exécution d’une décision administrative.

 

Malgré tout, il a été demandé au maire d’accorder sa clémence aux jeunes fauteurs de trouble au nom de la cohésion sociale et de continuer à négocier jusqu’à la libération des détenus. L’implication des notabilités et plus particulièrement celle du chef de quartier de Sabalibougou a été déterminante. Le Maire appelle les parties prenantes à la retenue et au dialogue en vue d’un dénouement pacifique pour apaiser de la situation.

 

Bruno D SEGBEDJI

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Les 300 logements est une partie intégrante de Sabalibougou, nous allons voir deux plans différents ce qui fait que l’ancienne sortie qui travers les 300 logements est barrée; le ministre doit s’impliquer. 😯

  2. Sincèrement le passage qui quitte Sabalibougou pour traverser les 300 logements est presque barré. Alors, le ministre en question doit intervenir pour trouver une solution durable. Nous voulons la paix partout au Mali, même à Sabalibougou.

  3. Votre article ressemble a un sujet de Redaction de la 7ieme annee.
    Redaction:
    Sujet: Decrivez la manifestaion qui a lieu en commune V entre la mairie et les jeunes regroupes dans une association.

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    Vous n’avez pas parler du probleme. Qu’est ce qui pause ce probleme? Pourquoi les jeunes sont mecontents de la construction de cette parcelle? Pourquoi le maire pense que les jeunes ont tort?

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    Votre article reflecte le niveau d’etude au Mali.

    Que Dieu aide ce pays ou tout est a refaire.

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    Desole mon clavier n’a pas d’accentuation ‘Fana saise’

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