Tribunal de la commune IV : Le procureur Dramane Diarra face à Mohamed Ali BATHILY et Ras Bath

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Dramane Diarra, procureur de la Commune IV

Le procureur du tribunal de la Commune IV a porté plainte contre Mohamed Ali BATHILY, Ministre des Domaines de l’Etat pour outrage à magistrat, injure publique, diffamation, calomnie.  Suite à cette plainte, l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants a organisé une conférence de presse pour exprimer son soutien à leur collègue Dramane DIARRA, ce mercredi 15 novembre à la Maison de la Presse. La conférence était animée par le président du SAM Cheick Mohamed Chérif KONE et le procureur de la Commune IV Dramane DIARRA.

            ” Le Ministre Mohamed Ali BATHILY a annoncé le 29 octobre à l’occasion d’un meeting à Koutiala que le procureur de la Commune IV a arraché la femme d’un homme dans le Mandé pour la donner à un autre et enfermer ledit homme. Son fils Ras Bath l’a repris le 31 octobre sur une antenne. Or nous n’avions pas encore travaillé sur l’orientation du PV. Le procureur ne peut pas enfermer quelqu’un si le PV n’est pas orienté “ dixit le procureur de la Commune IV Dramane DIARRA lors de la conférence de presse. Et le président du SAM Cheick Mohamed Chérif KONE d’ajouter que Ras Bath ne cesse de s’en prendre aux magistrats qu’il qualifie de tout, d’ennemis de la République. Aussi, le Ministre BATHILY avait-il traité des magistrats des farfelus et d’affirmer que seulement 10% des décisions des magistrats sont justes et le reste est tranché par l’argent.

En effet, indigné par ces faits, le procureur visé a porté plainte contre Me Mohamed Ali BATHILY et autres auprès du Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako. Suite à ces plaintes, Me Dramane DIARRA affirme que son homologue Me BATHILY risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement.

En toute vérité, selon le procureur DIARRA, cette affaire concerne deux hommes (Karim et Moulaye) et une femme (Mariam). Chacun se réclamant d’être l’époux de Mariam. C’est Moulaye qui a porté plainte contre Karim pour avoir poursuivi son épouse. Karim, une fois interpellé, s’exclame époux de Mariam. Alors, c’est la confusion. Mais aucun des deux ne dispose de registre de mariage attestant qu’ils ont épousé cette dame. Le juge demanda alors à chacun des époux de prouver qu’ils sont mariés à Mariam. A cet effet, Moulaye a pu emmener la personne qui a fait le mariage religieux entre lui et Mariam. Preuve que Karim n’a pas pu apporter. Donc le procureur a tranché en faveur du premier.

Par ailleurs, pour le procureur DIARRA, un procureur a pour mission d’exercer les poursuites, de requérir l’application de la loi et de veiller à l’application de la loi. “Seul le procureur de la République est habilité à faire des poursuites”, dit-il. Aussi, face à une plainte, pour le président du SAM Me KONE, le procureur peut trancher sans engager des instructions si le dossier est clair. Mais, il peut aussi faire appel à la police judiciaire pour des instructions si le dossier est complexe. Si toutefois le dossier reste complexe après des instructions, le procureur peut le classer sans suite. Alors, il revient au plaignant de faire appel devant une autre juridiction.

Par contre, au-delà des personnes dans cette affaire, ce sont deux Institutions de la République qui s’affrontent. D’un côté le pouvoir judiciaire, les magistrats. De l’autre le pouvoir exécutif, le gouvernement.

En tout état de cause, le président du SAM, également président de l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants Me Cheick Mohamed Chérif KONE déclare : ” le procureur a été faussement atteint et outragé dans son honneur et sa dignité dans l’exercice de ses fonctions. En tant que citoyen, sa plainte est tout à fait légitime et nous la soutiendrons avec détermination jusqu’à ce que justice soit faite “.

Yacouba TRAORE

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Aujourd’hui je vous amène dans les coulisses de la justice. Et je vous dis que la justice n’existe qu’en mot. Et si par hasard, je dis bien si, elle existe, il faut la chercher en d’autres lieux qui ne soient pas les tribunaux. Là-bas la raison du plus puissant est toujours la bonne…
    Nous sommes tous des insensés tant qu’on croit que la justice existe. Si elle existe, pour la trouver, il faut sonder dans les gosiers, les tripes jusqu’aux fions et bas fonds des justiciers (d’ici), car ils la cachent, si bien, qu’on ne la retrouvera jamais : même au microscope et caméra infrarouge.
    La perfidie des juges et tout ce qui se rapporte à ce métier de la balance sociale, qui penche toujours du côté du pécule, n’est plus à démontrer et non plus étonnante : elle s’incarne dans leurs multiples facettes : justiciers déviants, procès à la fanfaronnade, tout concourt à la justice du ventre et du sexe. Ils sont pacsés avec le magot de la plus mauvaise odeur, ensuite, au verdict, ils nous racontent des ragots qu’on doit gober sans sourciller.
    Tous les ingrédients sont réunis au prétoire pour dissimuler la vérité du pauvre, désemparer le démuni au profit du bon payeur. C’est ça la justice de nos jours ici.
    Les bénéfices du travail du misérable sont trafiqués malhonnêtement pour gaver les justiciers et leurs auxiliaires. L’indigent n’a plus que ses yeux pour pleurer et sa voix pour implorer Dieu, s’il existe même. La vie du nécessiteux n’est plus qu’un torrent de larmes dans lequel se baignent victorieusement, mais imbécilement aussi, des juges sybarites, éternels jouisseurs indécents. Le désargenté est suspendu au gibet du justicier comme le gigot d’un boucher à son crochet.
    Le gouvernement est aidé dans son incompétence par des juges véreux. Ces juges de nos tribunaux sont avariés, frelatés, en totale putréfaction. Très nauséabonds sont-ils.
    Leurs armes de dissuasion massive, à ces juges, sont les procès tous azimuts. Ils ne se privent pas de bien manier ces armes contre les pauvres citoyens aux bénéfices des puissants dont ils sont les larrons complices, très maléfiques dans la ruine du pays.
    Le tribunal, des fondations au sommet de cette haute maison « sacrée », qui n’est pour eux qu’un bordel, où on prend son plaisir et remonté son pantalon comme l’imam remonte son boubou après la prière, tout est en décrépitude. Ils sont toujours en train de colmater « les mensonges de la justice» pour camoufler la vérité de l’Innocent.
    Ils réclament, mordus vivendi, la liberté totale de juger selon leurs sales consciences, mais ils sont autonomes de tout à part le pognon pourri.
    Leur devise : Fric fric, fric et toujours le fric qu’ils mettent dans leurs frocs. Ils sont les grands bébés, barbus, moustachus ou imberbes, de la république, si bien gâtés qu’ils exigent que le contribuable les entretient de tout jusqu’au torche cul et sans recul.
    Leur credo à nos justiciers, c’est toujours les sous qu’ils prennent partout jusque sous les tables du parquet. Le maximum de sous avant la retraite. Mais beaucoup ne profiteront pas de ce sale argent car ils verront le trépas bien avant de goûter, au repas, les délices de ce magot escroqué.
    L’indépendance de la justice n’est qu’un slogan creux, réclamée à hue et à dia par des pseudo justiciers qui piétinent à tout moment leur serment vis-à-vis de la République qui n’est pour eux qu’une rue publique.
    A bas la justice, A bas les justiciers véreux, rapaces et crapules ! Credo « In Unum fric » ! Brigands, voleurs et détrousseurs des pauvres et de la République.
    « Ne pas ordonner un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même » et nos juges sont toujours complices des crimes les plus crapuleux.
    Je préconise :
    Tous les juges menteurs potentats à la potence
    Tous les juges dégoulinants du bakchich au gibet
    Tous les juges malhonnête sous les marteaux de l’anti-corruption jusqu’à ce qu’ils pondent, comme des poules, les sommes perçues sous les tables.
    Tous les juges puants, pieds et poings liés, chicotés ou cravachés.
    Ainsi va la nouvelle république nettoyée des juges magouilleurs margouillats, ennemis d’un État en voie de Développement, très dangereux, rampant sur toutes les surfaces où il y a quelque chose à lécher, râper ou happer sans jamais lâcher la moindre miette de leurs prises.
    Il faut « désajuster » cette justice canaille dont les tenanciers l’ont modelé à leurs propres besoins et leurs propres images malpropres.
    Des juges totalement pervertis et entièrement affolés pour l’argent qu’ils mettent à l’envers leurs toges rouge-sale, sale de la puanteur des billets escroqués (Al haram) qu’elles contiennent.
    « L’aveu est la reine des preuves » formule très contestable en droit. Leur reine à nos juges est l’argent, le pognon, le magot, le pécule, la monnaie. La monnaie, c’est leur princesse : ils la chérissent comme une duchesse, ils l’adulent, la chantent en louange, l’encensent et la dissimulent par jalousie pour que les autres n’en sentent même pas l’odeur.
    Entre le serment judiciaire et fiduciaire, les juges ont, instantanément, pris parti pour le fiduciaire.
    Nos juges ont des dents en rocs toujours accrochés aux chèques des riches voleurs, menteurs, criminels, contre toute déontologie professionnelle.
    Dans notre société, les juges, à tous les niveaux, apparaissent comme des diables. Leurs seuls semblables dans la nature sont les diables de Tasmanie : agressifs, gourmands, charognards, et méchants. Le juge diable, à l’instar du diable de Tasmanie, au repas, ne laisse rien lui échapper. Il engloutit tout, du tégument jusqu’aux os de sa proie.

    Dr AIB (Dioka)

  2. ce petit procureur devais être radié et mettre à la disposition d’une juste honnête pour le juger, pour donner une leçon ferme à ces vampires qui vivent de sangs des pauvres maliens au nom d’une justice très corrompu.

  3. le plus mauvais juge de sa génération Monsieur Dramane Diarra , avec sa bouche tordue,. il veux se faire important en créant du sensationnel. Affaire verificateur c etait lui, affaire ouelesssebougou c etait lui, Reseau APEM c etait,lui, trahision Syndicat c etait lui et encore lui et toujours lui hummmmmmm . il faut travailler pour etre important jeune pretentieux

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