Tribunal de la Commune III du district de Bamako : Du laisser-aller dans le bureau de remise des certificats de nationalité et du casier judiciaire

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Actuellement la salle de remise des certificats de nationalité et du casier judiciaire du tribunal de la Commune III du district de Bamako est confronté à un sérieux problème de laisser-aller. Si les agents de l’Administration doivent tout mettre en œuvre pour satisfaire et soulager les usagers, tel n’est pas le cas au niveau de la salle de remise des certificats de nationalité et du casier judiciaire du tribunal de la Commune III.

 

Au niveau de ce tribunal, on peut dire qu’il y a deux bureaux: le premier est chargé d’encaisser l’argent, soit 750 Fcfa par certificat de nationalité et par casier judiciaire, de remplir les extraits de ces documents, et de les envoyer à la signature; le second a en charge de remettre aux usagers leurs documents.

 

Dans ce second bureau, il y a au moins quatre agents, qui s’occupent peut être d’autres affaires que nous ignorons. Car là, on ne se fatigue même pas à remettre aux usagers leurs certificats de nationalité et du casier judiciaire, comme dans d’autres tribunaux. Lorsque l’usager se présente après avoir satisfait aux différentes procédures, on lui dit tout simplement: “cherche toi-même ton certificat” ! Sans aucun contrôle. Une porte ouverte donc aux gens de mauvaise foi de soutirer les certificats de nationalité et du casier judiciaire d’autres personnes. Et même à cause d’une simple erreur d’inattention, un usager peut partir avec les pièces d’autrui. Surtout dans un pays où la grande majorité des citoyens n’est pas lettrée.

 

Une situation d’autant plus grave que dans le district de Bamako le tribunal de la commune III est le seul habilité à délivrer les certificats du casier judiciaire.

 

Au niveau des autres tribunaux, seulement habilités à délivrer des certificats de nationalité, on constate que les agents s’emploient à faire leur travail comme il se doit. Au niveau de ces tribunaux, les agents chargés de remettre aux usagers leurs pièces demandent avant tout à ceux-ci leur filiation (le nom du titulaire et ceux de ses parents) avant de leur remettre les certificats de nationalité.

 

Le tribunal de la commune III est donc interpellé.

 

Tougouna A. TRAORÉ

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Monsieur le journaliste , vous faites comme si vous connaissez pas ce pays . Honnêtement , dis moi un seul département au mali ou il n’y a pas de laissez aller!

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