Traoré Nana Sissako du groupe pivot : “Le changement n’est pas possible en excluant les femmes”

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Le Groupe Pivot Droit et Citoyenneté des femmes a initié une rencontre d’information et de sensibilisation en direction des femmes, le samedi 14 décembre 2013. C’était en prélude au 2è tour des élections législatives qui ont eu lieu, hier. La rencontre était placée sous la présidence de la présidente du Groupe Pivot, Mme Traoré Nana Sissako.

 

 

Mme Traoré Nana Sissako
Mme Traoré Nana Sissako

L’occasion fut en effet bonne pour la présidente de revenir sur les enjeux des élections législatives. En cela, Sissako a déploré la faible mobilisation constatée au premier tour. La présidente du Groupe Pivot droit, et Citoyenneté a aussi évoqué les actions menées par la  plate-forme de veille des femmes pour des élections sans violences et équitables.

 

 

À la suite de la présidente Nana Sissako, la conférencière Me Saran Kéita a fait une communication sur le vote utile. Selon Me Saran Kéita, le vote est un droit et un devoir pour la prise en compte des préoccupations des citoyens. C’est ainsi que Me Saran Kéita est, à son tour, également revenue sur les enjeux des élections pour que les femmes s’y intéressent.

 

Dans une deuxième communication, Mme Coulibaly Madeleine Maïga, magistrat et conseillère à la Cour Suprême, a parlé de l’importance du vote et de l’intérêt qu’il y a pour relever le taux. Mme Maïga a insisté auprès des participants pour qu’ils aillent voter en faveur des listes sur lesquelles figurent des femmes candidates.

 

Dans une autre intervention, la présidente du Groupe Pivot Droit et Citoyenneté s’est appesantie sur le constat du 1er tour. “Au cours de ce scrutin, il y a eu trop de bulletins nuls”, a fait observer Mme Traoré Nana Sissako. Elle a déploré par ailleurs le faible taux de représentativité qui se dessine sur la future Assemblée Nationale.

 

“Le changement souhaité n’est pas possible quand on exclut les femmes”, a fait remarquer la présidente du Groupe Pivot Droit et Citoyenneté qui s’inquiète déjà de la composition de la future assemblée nationale. “On vers une Assemblée Nationale monocolore”, a déploré Nana Sissako, qui dénonce les alliances contre-nature et l’absence d’une opposition. Il faut rappeler que pour le second tour d’hier, 27 femmes candidates sont en lice. Et dans ce nombre, sept sont en bonne position.

Laya DIARRA

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Personne n’exclu les femmes mais elle s’auto excluent!
    Pourquoi les femmes, majoritaires sur la liste électorale, ne votent pas les listes de femmes? Il est temps que vous fassiez votre mea-culpa!
    Les femmes ,majoritairement analphabètes, n’ont pas confiance en celles intellectuelles.

  2. NANA sissako ne vous en faites pas, le Gouverenement va “nommer” des Deputés femmes si elles n’arrivent pas a se faire elire! ça vous donnera plus de representativité a l’assemblée nationale non!
    Le genre a la façon Malienne coute-que-coute tue le jeu democratique Madame;cherchez plutot une representativité accrue a l’ecole, parmi les diplomés ou les formés puis au sein des partis avant de pretendre à celle des institutions!
    Les Maliens ne vont pas obliger les femmes a faire de la politique si vous n’en voulez pas encore moins les choisir juste parce que femmes et juste pour bicolorer les institutions!
    Battez-vous!

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