Au moment où le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan était attendu à Koulouba, ce mercredi 5 janvier, les jeunes du Mouvement Yèrèwolo ont organisé une caravane de soutien à la transition. A la Bourse du travail, lieu de départ de la caravane, les leaders de la manifestation ont justifié leur sortie.
« On ne veut pas la prise en otage du Mali par la CEDEAO et la communauté internationale », a indiqué Ismaël Goïta, se réclamant du mouvement Yèrèwolo, en l’absence des leaders connus du mouvement. A ses dires, lui et ses camarades sont sortis pour montrer que les jeunes qui constituent l’avenir du Mali sont avec les autorités de la transition. « On lance un message aussi aux mauvais politiciens que le Mali n’est pas pour eux », a déclaré Ismaël Goïta.
« La transition est en train de lutter farouchement contre l’insécurité comme l’ont demandé les Maliens », a expliqué Mamoutou Sissoko, un autre intervenant. « Nous sommes là donc pour montrer notre soutien à la transition », a-t-il ajouté. « Les Maliens doivent s’unir en ce moment », a proclamé Oumar Tembely le troisième et dernier intervenant à la Bourse du travail. « Si les Maliens sont unis, rien ne pourra être fait contre le Mali », a ajouté Tembely.
Partie de la Bourse du travail, la caravane a pris la direction du grand marché de Bamako. Au Railda, sous l’échangeur, les manifestants se sont dits au revoir dans messages de défiance à l’égard de la CEDEAO et de la France.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net