Transformer le Mali et servir les maliens

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Les religieux, la classe politique de l’opposition et de la majorité à présent, exigent la démission du Premier Ministre, qui pourtant a su relever tant de défis colossaux bien au-delà de toute attente, comme pour dire… qu’il faut aller au chaos. En effet, le Premier ministre a su organiser les élections présidentielles sans heurt et en respectant les délais, personne n’y croyait il l’a fait.

Dès lors, il s’est déplacé lui-même dans chaque QG de la plupart des partis politiques pour leur tendre la main mais aussi leur soumettre le calendrier pour la fin de l’année en annonçant les réformes, les législatives etc…

Le Premier ministre s’est investi corps et âme pour transformer le Mali et servir les maliens, d’abord en privilégiant les entreprises nationales pour tous les grands chantiers à venir en effet il a donné l’instruction d’allouer 25% de la commande publique aux entreprises nationales. Cette mesure ne vise pas de réduire les investissements étrangers mais de donner une chance et de soutenir les producteurs locaux qui fournissent beaucoup d’efforts pour se maintenir sur le marché.

Il s’est par ailleurs, insurgé contre le gaspillage au sein de l’administration en réduisant les bons de carburant pour toute l’administration. Ainsi chaque cadre a constaté une réduction de 68000 FCFA sur son allocation trimestrielle de carburant. Il a exigé des ministres de réduire de moitié leurs voyages internationaux. La conséquence de ces mesures 14 milliards d’économie pour l’Etat. Ces fonds ainsi récupérés seront utilisés pour des projets de développement socio et d’infrastructures de base pour soulages les souffrances des populations.

Servir les maliens c’est aussi assurer la protection des populations et de leurs biens, pour cela le Premier ministre SBM a donné un nouvel élan au (PSIRC) Plan de Sécurisation Intégré des Régions du Centre. Cet ambitieux plan mis en place en 2017 vise à ramener la sécurité et à relancer les activités économiques tout en  contribuant à l’épanouissement des populations du Centre. Le PSIRC au niveau des deux régions concernées Mopti et Ségou est coordonné par les gouverneurs de régions.

En plus du PSIRC, le Premier ministre a mis en place un pôle judiciaire à Mopti ,pour lutter contre l’impunité et traduire devant les tribunaux les auteurs des crimes odieux tels qu’Ogossagou pour lequel il eut plus d’une centaine d’interpellations, plus de 60 auditions et cinq personnes détenues à Bamako. Le pôle judiciaire bénéficie de toutes les commodités à Mopti pour mener à bien leur mission. Mais le temps de la justice est long le travail de la police scientifique, les enquêtes, les identifications de corps etc…Toutefois la détermination du Gouvernement à traquer et punir les auteurs des crimes reste forte.

Le Premier ministre a multiplié les déplacements dans le Nord et le Centre du pays. Il s’est rendu plusieurs fois dans la région de Mopti, Gao, Tombouctou, récemment Taoudenit pour affirmer la présence et l’autorité de l’Etat mais aussi mettre en place des programmes pour la protection des populations. Il a pris part à Mopti au lancement du Programme de réduction de la violence communautaire dans les régions du Centre piloté par l’Ancien ministre Zahabi ould Sidi Mohamed. Ce programme qui s’apparente à un DDR est destiné aux groupes armés du Centre du Mali et vise à stabiliser, sécuriser et apaiser la région de Mopti et les localités environnantes. Depuis janvier, 1 500 hommes se seraient déjà enregistrés, jihadistes et chasseurs confondus. Plus de 600 ont déjà rendus leurs armes.

Au plan international le Premier ministre a rassuré les partenaires et à renforcer la coopération bilatérale sur le plan économique et sécuritaire. Les 23 et 24 février 2019, notre pays a vécu deux journées d’effervescence avec la visite du Premier français Edouard Philippe. Ponctuée de sorties sur le terrain, de signatures de conventions, de déjeuner de travail et même d’un aller-retour à Gao pour encourager les troupes de Barkhane, elle a permis de renforcer une coopération bilatérale déjà dynamique. Le clou de la visite a été la signature à la Primature d’une dizaine de conventions d’un montant de plus de 90 millions d’euros, intéressant des domaines très divers.

Une première convention a porté sur une aide budgétaire globale d’un montant de 10M€ qui permettra à notre pays de couvrir des besoins de trésorerie en finançant notamment des dépenses d’investissement. Une seconde d’un montant de 15M€,  phase 2 du projet « Amélioration de la Compétitivité des Entreprises par la Formation professionnelle », servira à consolider les capacités d’accueil des centres de formation afin de favoriser l’insertion professionnelle de près de 7500 jeunes dans la vie active.

Une autre, sous la forme d’un accord de prêt souverain destiné à l’alimentation en eau potable d’un montant de 50M€, concerne  l’approvisionnement en eau potable de cinq villes du Mali : Koulikoro, Ségou, San, Mopti-Sévaré et Bandiagara. Elle bénéficiera à 500 000 personnes.

Une  lettre d’intention portant sur la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque dans la localité de Fana a été également signée. Tout comme ont été échangées des lettres d’intention en vue de mutualiser les compétences des partenaires français et malien dans le soutien aux producteurs locaux autour de la création d’une filière de production de coton biologique au Mali.

Il s’est aussi rendu aux Etats-Unis d’abord à Washington où il a rencontré les hautes autorités Américaines  notamment l’Ambassadeur John Bolton, Conseiller national de la Sécurité à la Maison Blanche et Mme Kathryn Wheelbarger, Sous-Secrétaire à la Défense par intérim, chargée des Affaires sécuritaires et internationales au  Pentagone pour évoquer le renforcement de la coopération sur le plan sécuritaire. Par ailleurs, cette visite avait une dimension économique très importante, le Premier ministre a multiplié les échanges bilatéraux avec des hommes politiques influents dont le Sénateur Lindsey Graham  et William Morgan Cassidy en vue  d’attirer d’avantages d’investisseurs américains au Mali dans les domaines de l’éducation, de l’énergie et de la santé. Il s’est rendu dans les institutions de Bretton Woods où il a rencontré la Directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde avec laquelle il était question du renouvellement du FEC pour permettre au Mali d’accélérer la mise en œuvre de ses grands chantiers. A la Banque Mondiale il a été accueilli par la Présidente par intérim Christalina Georgieva, le Premier ministre lui a présenté les domaines prioritaires pour lesquels un appui de la Banque Mondiale est sollicité. Avant de quitter Washington, le Premier ministre s’est rendu au Département d’Etat où il a échangé avec  l’Ambassadeur Tibor Nagy, Sous-Secrétaire d’Etat chargé des Affaires Africaines et John J. Sullivan, Secrétaire d’Etat adjoint sur la situation sécuritaire du pays et les enjeux géostratégiques dans la sous-région. SBM est ensuite allé aux Nations Unies où il a plaidé devant le Conseil de Sécurité en faveur du maintien de la MINUSMA pour faire face à la recrudescence des attaques terroristes et les menaces qui pèsent sur la sous-région.

Oumou Traoré

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