L’immunité diplomatique risque de céder bientôt face aux crimes de traite de personne et trafic illicite de migrants. C’était avant-hier à Bamako, lors du lancement d’une formation de deux jours de 25 jeunes diplomates. Une formation organisée par le comité de la coordination nationale de lutte la traite de personne et trafic de migrants, l’Office des Nations unie contre la drogue le crime ONUDC et Mali Justice Project (MJP).
Selon Me Jean Lavoie de MJP, cette formation a pour but d’outiller, de sensibiliser et aussi de former les diplomates sur le trafic de migrants et de traite de personne dans le monde. Leur faire découvrir le contour de ce crime afin que, sur un premier plan de faciliter les poursuites des auteurs de ces crimes hors les frontières et aussi dans un autre plan dissuader les diplomates qui se rendent complices de ces crimes mais ne peuvent être poursuivis à cause de leur immunité.
Aux dires de Moulaye Arby, d’autres pays tels que la Suisse et certains pays ont devancé dans la suppression de l’immunité diplomatique sur les cas de traite de personne et trafic illicite de personne. Pour ce faire, il faut sensibiliser et prévenir selon Me Lavoie. Le trafic illicite des migrants et les traites des personnes ne sont pas de crimes de personnes mais des cas qui peuvent mettre en branle toute réputation d’un pays, soutient-il.
Le représentant de l’Agence gouvernementale, Boubacar Touré du comité de la coordination nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic des migrants, a invité les jeunes diplomates à l’assiduité et à la sérénité lors de la formation. Il a jugé indispensable la bonne collaboration entre la justice, la police et la diplomatie contre les fléaux de traite et trafic humain qui pour lui demeurent transfrontaliers.
Koureichy Cissé