Trafic d’enfants : De graves soupçons pèsent sur la direction nationale de la femme, de l’enfant et de la famille

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La procédure d’adoption d’enfants maliens avait été suspendue  au mois de novembre 2012 suite à l’adoption du nouveau code de la famille, plus restrictif et contraignant. Mais puisque n’ayant jamais été promulgué suite aux troubles sociopolitiques au moment des faits, la suspension a donc été levée au grand bonheur du « Collectif Enfant Adoption Mali ». Une association française qui regroupe plus de 700 familles candidates pour recueillir un enfant malien.

Si la suspension de la mesure a enthousiasmé les membres du Collectif « Collectif Enfant Adoption Mali », tout indique qu’elle profite à l’heure actuelle aux réseaux de trafic. L’on assiste désormais à, au moins une quinzaine d’adoption par mois. Les plus grands demandeurs, sont les Italiens,  Allemands et  Espagnols. Et c’est la Direction nationale de la Femme, de l’Enfant et de la Famille qui pilote l’opération.

La procédure est ainsi établie : le demandeur (ou la demanderesse) procède à une visite des pouponnières en vue d’identifier un enfant et adresse une demande à la Direction de la Femme, de l’Enfant et de la Famille sise en commune V. Cette dernière saisit le Tribunal de ladite commune en vue d’établir une main-levée de placement de l’enfant concerné. Le document est transmis au Tribunal pour Enfant qui ne peut qu’entériner. Et une fois la procédure achevée et l’enfant officiellement adopté et accueilli à l’étranger, les associations de parents adoptifs reversent un montant aux pouponnières et orphelinats.

En somme, il n’y a presque pas d’enquêtes à propos des parents adoptifs. En tout cas, elles restent très superficielles. Et point de suivi !

A ces défaillances, s’ajoute désormais le rejet par la Direction de la Femme, de l’Enfant et de l’Enfant, de la demande d’adoption d’une citoyenne malienne. Une dame malienne s’est vue en effet confier un enfant malade qu’elle a entretenu et soigné. Mais au moment d’officialiser l’adoption, la Direction s’est rebiffée, préférant les demandeurs étrangers.

Selon des indiscrétions, les soupçons de trafic sont réels. Les couples étrangers et européens en l’occurrence sont privilégiés au regard de leur portefeuille. Et qu’importe la suite !

Nous y reviendrons !

B.S. Diarra

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3 COMMENTAIRES

  1. Merci Kayatou de rétablir la vérité ! Cet article est une honte pour Maliweb tellement tout ce qui y est dit n’est qu’un tissu de mensonge !
    L’adoption internationale a été stoppée en 2012 et les quelques dossiers qui ont été traités depuis sont ceux qui avaient déjà été retenus par le Mali avant la promulgation du nouveau code de la famille. Les pouponnières sont surpeuplées et manquent cruellement de moyens. Les vies de ces enfants sont en danger !
    M Diarra vérifiez vos sources et demandez vous plutôt comment réformer ce code de la famille pour offrir enfin un destin à ces centaines d’orphelins malien plutôt que d’avancer des soupçons de trafics complétement farfelus !

  2. Cet article ne dit que des mensonges. Il n’y a aucun trafic d’enfants au Mali, les adoptions sont fermées et les orphelinats débordent d’enfants sans famille. Il y a très peu de maliens qui adoptent des enfants. Le Mali a signé la convention de La Haye et toutes les adoptions qui ont eu lieu avant la loi de 2012 ont été réalisées en toute légalité. Cessez vos inepties qui causent du tort à tous les enfants maliens adoptés dans le monde et à leur parents et qui les stigmatisent.
    Faites plutôt des actions pour aider les enfants à ne pas mourir dans les orphelinats plutôt que de diffuser des mensonges sur internet.

  3. ce trafic ne date pas d’aujourd’hui depuis au temps de l’ancien directeur Barry; il y a eu un article du 22 septembre pour dénoncer ces faits graves que les pauvres enfants subissent.toutes les enquêtes ont été classées on ne sait pas pourquoi ;mais ce n”est pas quand même par manque de preuves.
    à l’époque comment le bureau des papiers brûle seulement au milieu d’autre?
    quand à la pouponnière les agents passent leur temps à se battre pour les trucs des enfants alors que ceux ci même ne bénéficie pas.
    la nommée Marie Anne ,la bagarreuse du service passe tous son temps à manger alors que les pauvre enfants ont toujours faim.
    Le directeur actuel qui passe son temps à draguer les stagiaires de la Direction au lieu de suivre les dossiers………………..
    vraiment il faut que les autorités fasse quelque chose pour ces enfants sinon ça ne va pas du tout.

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