Il est à signaler que ce service est venu au Mali, en remplacement à la société d’inspection Néerlandaise COTECNA. En son temps, la passation du marché avait été décriée par Me Konaté, l’avocat de COTECNA, car les choses n’avaient pas été faites dans les règles de l’art. Nous sommes en janvier 2007. Mais il n’avait pas été écouté. Aujourd’hui, ce service français est loin de faire l’unanimité à cause de ses multiples imperfections pour ne pas dire magouilles.
Dans la logique, c’est le service Bivac qui fait l’inspection des marchandises au pays de départ (contrôle la nature, l’espèce, l’origine, la valeur, la position tarifaire etc). Ceci étant c’est lui qui donne la valeur en douane de la marchandise que la douane est obligée de se référer pour dégager les droits et taxes.
L’attestation BIVAC veut dire que les marchandises se trouvent dans un centenaire scellé. Ce qui signifierait que les centenaires sont plombés et ces plombs ne seront rompus qu’à la destination finale dans les pays où les marchandises seront consommées. Les scellés dénotent que les dites marchandises ont été vérifiées entre autres en espèce, nature, qualité, origine, valeur et position tarifaires. En ce moment le service Bivac engage sa responsabilité.
Mais hélas, il arrive souvent que cette attestation est contestée sur le fond et la forme, car selon le constat de certains douaniers, la société donne des fausses données très fréquemment. Ce que l’attestation Bivac certifie et ce que la vérification physique démontre, sont souvent diamétralement opposés, car à la vérification physique de la marchandise, on trouve que soit l’espèce est fausse, soit l’origine soit le nombre ou même la position tarifaire. Souvent, il se trouve que l’espèce déclarée par bivac n’a rien à voir avec le contenu. Mais ce qui est encore incompréhensible, est que des marchandises arrivées sur le territoire malien prêtes à être dédouanées, c’est en ce moment précis que les opérateurs ou transitaires demandent une inspection de Bivac, alors que bivac veut dire inspecter au départ et sceller. Dans la logique, cette pratique demeurre incompréhensible, car elle est incompatible au travail de Bivac. Alors à qui profite cette incohérence ? C’est le vol qui serait orchestré par l’attestation Bivac. Une source proche de cette affaire chimérique souligne que ce serait en complicité avec certains cadres véreux de la douane. A Dakar par exemple, Bivac met 3 conteneurs dans un camion et dire qu’il est couvert d’attestation bivac. Une chose qui est loin de se passer dans les règles de l’art. Cela au su et au vu de tout le monde y compris celui du DG de la douane malienne, des chefs de bureau, de brigade, des vérificateurs, bref de toute l’administration de la douane malienne. Une chose est sure, l’attestation bivac tue l’économie malienne car c’est une entrave pour la perception des droits et taxes. C’est un manque à gagner pour un pays pauvre comme le Mali qui cherche à sortir de l’ornière, surtout à cause de la grave crise qu’il traverse.
En ce qui concerne Bivac, il est temps que les plus hautes autorités s’imprègnent davantage du dossier pour savoir ce qui se cache derrière le travail de cette société. A qui profite son maintien ? Signalons qu’elle était présente dans beaucoup de pays africains, mais faute de transparence, la société Bivac serait mise dans la rue, car le contrat qui la liait à ces pays aurait été suspendu. Signalons que c’est depuis un jeudi 12 janvier 2006 que son contrat a été signé. Nous y reviendrons plus tard avec la publication des anciennes attestations bivac .
A. D
Vous n’aviez rien compris du rôle et de l’importation des sociétés d’inspections, tels que Bivac pour le Mali dans cette période de crise, tout d’abord permette moi de vous dire bivac est mandaté par Mali à travers le programme de vérification des importations avant embarquement (PVI), depuis 2007, les résultats sont là : augmentation des recettes douanières, formation des agents publique et transferts des technologies et enfin une diminution des fraudes intellectuels sur les déclarations douanières
pour votre infos l’attestations (AV) émise par bivac n’est qu’une valeur indicative pour la douane
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