Dans un premier temps, il est allé se rendre en photo avec des locomotives à Pretoria prétextant qu’elles étaient les propriétés du Mali. Plus d’une année après, rien ! Ensuite, se faisant l’avocat du diable, il s’est dit que c’est à lui que revenait, de facto, le rôle de «détenteur officiel» des propos que l’on a prêtés au Premier ministre relatifs à l’arrêt des travaux de construction de la route à Tombouctou. Ce n’est pas tout. Lors du point de presse du gouvernement, lundi 9 septembre, il a enfoncé le clou. Il a, une nouvelle fois, revêtu sa «robe d’avocat» pour défendre mordicus le PM. Pour les Tombouctiens, c’est la goutte d’eau qui a débordé le vase. Ce ministre a tellement menti qu’il a fini par faire sortir de leurs réserves, les si patientes et si sages populations de la Cité des 333 saints. «Nous ne voulons pas voir Moulaye dans la délégation gouvernementale», ont-ils exigé, sans aucune possibilité de négociation.
La Rédaction