Depuis le 7 février 2025, une nouvelle taxe sur les communications, l’internet et les transactions d’argent via la téléphonie mobile est officiellement en vigueur au Mali. Une décision qui fait grincer des dents, notamment au sein du M5-RFP Mali Kura et du parti YELEMA Le Changement, qui dénoncent un passage en force et un dispositif de gestion jugé opaque.
Dans un communiqué conjoint publié en mars dernier, ces deux formations politiques ont exprimé leur indignation face à cette nouvelle imposition qui pèse lourdement sur le quotidien des Maliens. Désormais, chaque rechargement de crédits et abonnement téléphonique ou internet est taxé à hauteur de 10 %, en sus des 1 % déjà acquittés par les opérateurs. Les transferts d’argent via mobile ne sont pas épargnés, avec une taxe additionnelle de 1 % venant s’ajouter aux frais de transfert déjà existants.
Pour le M5-RFP Mali Kura et YELEMA, cette taxation constitue une injustice flagrante. “Au lieu d’écouter la détresse de la population, le gouvernement a préféré passer en force, dans une démarche arrogante et défiant tout bon sens“, déplorent-ils. Ils dénoncent par ailleurs un système de gestion trouble, où les fonds collectés sont logés dans les livres d’une banque malienne, hors du contrôle du Trésor public, et placés sous la tutelle directe de la Présidence de la République. “Cette disposition laisse la porte ouverte à toutes sortes de dérives“, préviennent-ils.
Alors que le pays est déjà frappé par une crise énergétique persistante, la fermeture de milliers d’entreprises et ONG, ainsi que la flambée du coût de la vie, cette nouvelle taxation est perçue comme une spoliation de plus. “Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement semble déterminé à arracher jusqu’au dernier sou des poches des Maliens“, s’indignent les deux partis.
En plus d’être impopulaire, la création de ces taxes par ordonnance soulève des interrogations juridiques. Le Conseil National de Transition (CNT) n’aurait pas explicitement autorisé le gouvernement à légiférer dans ce domaine, remettant en cause la légalité même de cette mesure. Pendant ce temps, les dépenses publiques continuent d’enfler. “Depuis le début de la Transition, les budgets alloués à la Présidence, au Gouvernement et au CNT ont explosé, avec des milliards de francs CFA engloutis dans des dépenses de confort pour les hauts dignitaires du régime“, fustigent le M5-RFP Mali Kura et YELEMA, rappelant que la réduction du train de vie de l’État aurait pu financer des infrastructures sans pressurer davantage les citoyens.
Face à cette situation, le M5-RFP Mali Kura et le Parti YELEMA exigent l’abrogation immédiate de cette ordonnance et de son décret d’application. Ils plaident pour une exploration de sources de financement alternatives, notamment par la suppression des indemnités excessives et des fonds spéciaux.
Adama Coulibaly
Les taxes sont nécessaires bien sur mais il faut s’assurer qu’elles seront utilisées à bon escient.
Modibo-Operation-Riz-Sidibe, Moussa Joseph, Kadiatou Sy, Poulho, Choguel Maiga, et les autres vils politiciens corrompus du Mali n’avez-vous pas vu les armements rentres a Bamakoi, hier seulement? Ou etiez-vous quand le Mali a perdu les 2/3 de son territoire National aux terroristes? Qui a ete la cause de la perte de Kidal dans les mains des terroristes? Ou etiez-vous quand le President Assimi Goita et ses patriotes ont libere Kidal, Ber, Tombouctou, Gao, Bourem, Menaka, etc…Nous allons vous dire de vous taire car vous n’avez rien a dire, que des sales negres de salon pour Paris, des corrompus et des voleurs de denier public
Les taxes sont une très bonne chose ; les insultes vont couter plus cher ; la pauvreté va augmenter ; …..
A quand une taxe sur le droit de vivre en paix ? Une taxe sur les sourires ? Une taxe sur le bonheur ?
Les maliens solidaire des maréchaux doivent en assurer le train de vie fastueux.
Les taxes c’est aussi une forme d’économie circulaire et solidaire : Les maliens payent des taxes pour payer wagner ; wagner rends l’argent aux prostituées rue du blabla ; donc l’argent des taxes revient aux maliens
La déception des maliens n’aura finalement plus de limite…
Quand on pense à ces scènes d’enthousiasme des maliens après le départ d’IBK, et voir que le pauvre malien doit payer de sa poche pour accompagner cette bande de médiocre qui s’attribue des primes excessives. IBK a accordé des “crédits bonus” pour charger le compteur des PAUVRES MALIENS ; ça pour montrer que lui, il avait au moins une conscience. Espérons que la junte ne soit pas tenter de prélever la moitié de nos salaires pour maintenir leur train de vie, avant que les maliens se révoltent !