«CASE SANGA»! «C’EST MOI
La célébrité et la fortune, c’est ce que pensait trouver la majorité des candidats à l’issue de leurs participations. En considérant ces jeux comme un tremplin pour squatter durablement le petit écran ou le milieu du showbiz. Nombre d’entre eux se sont fourré le doigt dans l’œil par finir.
Le retour sur terre a été d’autant plus dur, quatre ans après ; même si une poignée d’entre eux et elles a su tirer son épingle du jeu, comme Mamadou Dembélé dit Dabara. Sinon, beaucoup sont retombées dans l’anonymat.
Et les plus lucides d’entre eux, ont repris leur vie, tandis que d’autres sont encore prêts à tout, pour s’accrocher à leurs quarts d’heure de gloire (Sory Diakité, Case Sanga 1).
Ils sont présentateurs d’émissions moribondes, choristes, mannequins ou tout simplement exilé pour d’autres cieux, à la recherche du rêve que leur avaient promis les organisateurs de ces concours.
Bon nombre de ces entreprises culturalistes, sans avoir une bonne assise d’entrepreneur, se sont adonner à des pratiques dignes des grandes firmes du showbiz mondial ; il s’agit, entre autres structures, de Fanaday, MDS production, Tom production, Yéli Mady production.
Leur tort a été la gestion controversée, un manque de professionnalisme et le non suivi des lauréats et surtout une manque chronique d’ambition des candidats, qui une fois sortis à la télé, ont cru avoir décrocher la lune en oubliant que c’est grâce à un public qu’ils sont devenus des stars. Aujourd’hui où sont ils ?
On se souvient de l’affaire Dabara qui a eu tout le mal du monde pour mettre la main sur son magot (argent) à la fin de Case Sanga 1. Un magot chiffré et estimé à 3.000.000 de franc CFA.
De telles choses sont intolérables dans le milieu du showbiz car c’est très show. Loin de moi l’idée de critiquer leurs travail, mais reconnaissons que des émissions de téléréalités qui se passent en France métropolitaine, comme «Star académie», «l’ile de la tentation», «loft story» et autre «Top Model» (USA) continuent leurs petit bonhomme de chemin, sans accrocs ni accrochages. Pourquoi pas nous ?
La question reste à la réflexion de tous.
Issa SIDIBE