Tentative d’évasion massive: 1 garde tué, hier à la prison centrale

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“Les autorités ainsi que le comité syndical sont entrain de faire leurs investigations. Nous déplorons notre impuissance face à cette situation, puisque les surveillants de prison ne sont pas équipés. Nous dormons avec de dangereux criminels, mais nous ne sommes pas équipés en conséquence. C’est une situation que nous avons signalé à la hiérarchie en vain.” Tels sont les premiers témoignages de M. Abdoulaye Fofana, secrétaire général de la section syndicale de la prison centrale de Bamako.

Interrogé par la presse, M. Fofana s’étonne du déroulement des évènements qui ont endeuillé la prison centrale de Bamako, hier après-midi, à la suite d’une évasion violente de 11 prisonniers. “Nous ne comprenons pas. Ces gens étaient detenus dans une partie de la prison considérée comme un lieu de haute sécurité. Nous ignorons comment ils ont pu sortir de cet espace pour se retrouver en face de la sentinelle”, poursuit M. Fofana.

Cette interrogation est légitime si l’on sait que parmi les 11 évadés, figure un certain Mohamed Ag Alhousseyni, un combattant djihadiste qui était incarcéré à la prison centrale de Bamako depuis son arrestation au Nord.

Selon nos informations, c’est ce nommé Mohamed Ag Alhousseyni qui aurait mené l’action ayant abouti à l’évasion de 10 de ses codétenus en plus de lui-même. Armé d’un fusil, Mohamed Ag Alhousseyni aurait réussi à atteindre la porte de sortie de la prison où il aurait tiré à bout portant sur le garde de faction, répondant au nom de Kola Sofara, 43 ans, devant le refus de celui-ci de le laisser s’échapper. Il aurait également tiré sur un autre garde du nom de Diassana. Toujours selon nos informations, Kola Sofara serait mort sur le coup.

C’est ainsi que Mohamed Ag Alhousseyni et dix autres prisonniers ont pu atteindre l’extérieur de la prison et se sont évanouis dans la nature. Par contre d’autres informations, certainement grossies par la rumeur, parlent d’une cinquantaine de prisonniers qui se seraient évadés.

Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions

Laya DIARRA

 

 

 

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