Rien ne va entre le chef de quartier de Koulouba, le vieux Kariba Bagayogo, ses conseillers d’une part et entre ces derniers et l’association Jekabara d’autre part. Pour décanter la situation et trouver une solution au profit du quartier, le maire de la commune III du district de Bamako, Abdel Kader Sidibé, a rencontré les protagonistes, le samedi 14 septembre 2013 à la Maison des femmes de Dar Salam.
La collaboration entre le chef du quartier de Koulouba et ses conseillers, tous désignés par arrêté, était difficile depuis un certain temps. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’affaire des 5 parcelles données par la mairie de la commune III à chaque quartier, pour récompenser les conseillers qui se sont bien acquittés de leur travail.
Pour cela, la signature du chef de quartier était nécessaire. Il a signé le document affectant les 5 parcelles aux 5 conseillers. Mais, il a reproché aux conseillers de ne l’avoir pas associé à ce processus depuis le début. Mieux, il s’est insurgé contre eux pour n’avoir pas été mis au courant du point des rencontres.
Les conseillers, quant à eux, reprochent au chef de quartier d’avoir signé des documents unilatéralement, sans qu’ils ne soient informés. Ils dénoncent également le fait que le chef de quartier soit assisté par sa femme et ses enfants dans les réunions.
Concernant l’association Jékabara, les conseillers pensent qu’elle outrepasse les limites d’une association, jusqu’à s’attribuer les prérogatives relevant de l’Etat. Notamment, quand elle dit qu’aucun recensement ne sera fait dans le quartier si le plan du quartier Koulouba n’est pas présenté, ou tente de nommer des nouveaux conseillers à la place des anciens.
Pour l’association de Jekabara, les conseillers ne respectent pas les engagements.
Après avoir écouté religieusement les différentes parties, le maire Abdel Kader Sidibé a noté la méconnaissance des textes par les uns et les autres. Ce qui a provoqué cette tension. Si chacun se focalise sur son domaine, selon les textes, il n’y aura pas eu de problème. En homme averti, le maire Sidibé a proposé l’organisation d’un séminaire, pour expliquer aux protagonistes leurs rôles. Partant de là, la crise va estomper d’elle-même.
Ce cadre d’échange initié par le maire a été salué par les différents intervenants. La chance d’Abdel Kader Sidibé dans cette crise est qu’il a la confiance des uns et des autres.
A suivre
A.M