Ladite session entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de l’Institut Panos Afrique de Ouest intitulé : “briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées en Afrique de Ouest” dont le financement est assuré par l’Union Européenne. Une dizaine de participants sont réunis dans cet atelier qui dure trois jours.
L’ouverture a été présidée par Mme Kéita Estelle représentant la présidente de la Cafo, Oumou Touré. De façon plus spécifique, il s’agit de : Renforcer les capacités des Organisations de la Société Civile (Osc) à enregistrer des vidéos, à les monter et à les publier en ligne, sur des blogs, réseaux sociaux ou sites internet. Former les Osc à la technique d’interview non directive, le témoignage oral, renforcer leur capacités à identifier dans les témoignages, les aspects qui relèvent de l’existence d’une violence et à créer leurs contenus autour de ces violences.
Renforcer leurs capacités techniques à utiliser ces témoignages pour produire des petits films mettant en avant les préoccupations exprimées par les groupes marginalisés (victimes, témoins etc.) et qui n’ont pas accès aux médias. Créer les conditions d’une autonomie des Osc dans leur démarche de communication à travers l’utilisation de la vidéo comme format de diffusion de contenu. Quatre ateliers de cinq jours chacun et réuniront six membres d’Osc par pays. La formation étant destinée à des non utilisateurs de la vidéo comme support de diffusion, le renforcement de capacité commencera par une découverte de la vidéo et des techniques les plus simples mais aussi les plus efficaces de montage et de diffusion.
Au cours de cette étape qui durera 02 jours, les productions antérieures des Osc seront revues. Ces productions ont été réalisées à la suite des précédents ateliers (formation aux médias sociaux) et la dotation en matériels multimédia (tablettes, ordinateurs). Les blogs créés et animés depuis août 2014 serviront de support de diffusion pour toutes productions. Les deux jour suivants permettront d’alterner des sessions théoriques et pratiques sur la collecte du témoignage oral.
Au cours des exercices pratiques qui seront faits, les participants identifieront sur la base de leurs projets de production des “témoins” qu’ils filmeront. Le corpus sera décrypté pour sortir une production qu’ils diffuseront chacun sur leur blog. Le dernier jour de la formation sera consacré à une analyse critique des productions après leur visionnage collectif.
Au sortir de la formation, tous les blogs créés devront accueillir ces vidéos. Par la suite, au moins 8 vidéos par participant seront réalisées par pays au cours de la campagne.
Laya DIARRA