Taxe pour le développement rural : Source d’échec ou de réussite du mandat d’un élu communal

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Pour l’amélioration des conditions de vie de la population et de la personne humaine, le paiement de la Taxe pour le Développement Rural (TDR) est plus qu’important pour l’atteinte des objectifs fixés par les élus communaux. Compte tenu des dispositifs inclus dans les textes des collectivités locales qui prévoient une libre administration par les autorités en charge ; vu la nécessité du sujet, nous avons approché ce mardi 25 septembre 2018, Abdoulaye Diane, 1er adjoint à la mairie de la commune V sise au quartier-Mali, non moins chargé des questions financières dans ladite mairie. Lequel n’a pas manqué de nous éclairer sur les causes et défis liés au recouvrement de cette TDR.

 

Interrogé sur la question, M. Abdoulaye Diane illustre que la TDR est une taxe recouvrée par la mairie pour le développement local inclusif. Malgré des efforts que fournissent les agents agissant sous le compte de la mairie, le 1er adjoint au maire du Quartier-Mali estime que pour des raisons d’incompréhension et de manque de sensibilisation, ce devoir obligé et patriotique n’est pas en train de se faire par la population locale concernée, comme demandé d’ailleurs par les règles régissant la matière.

Or, dit-il, ces taxes permettent, entre autres : de construire des infrastructures routières, des écoles, des centres de santé…même si les taxes sur les marchés et le foncier doivent être ajoutées à celle-là pour la réalisation de ces besoins indispensables pour l’atteinte et la tenue des promesses faites par les élus communaux durant leur mandat. Raison pour laquelle, pour donner plus d’assurance à sa population, ce dernier s’exprime en ces termes : « La TDR est uniquement recouvrée par nous, dans le cadre de nos projets du développement communal et pas pour autre chose ; contrairement à ceux qui songent que nous recouvrons ces fonds pour les utiliser à des fins personnelles ».

Poursuivant ses propos, le chargé des questions financières indique sans détour que ce devoir contributeur au développement communal n’est toujours pas respecté par la population dont la plupart méconnaît l’intérêt et l’utilité du paiement. Suivant les propos tenus par ce dernier, la réussite comme l’échec du mandat des élus peut être subordonné au remplissage correct de cette obligation par le fait que les élus font presque tout sur la base de ces taxes. Ce, sans l’intervention de l’Etat. C’est pourquoi, dit-il, des dispositions de sensibilisation ont été prises par la mairie à travers des communiqués radio, des sketchs et des séances de rencontres entre elle et les différents chefs de quartiers, dans le but d’obtenir des aides.

Comme répercussion, il a aussi montré que le manquement à cette obligation peut susciter ou contribuer à l’échec du mandat d’un élu, parce qu’il ne travaille avec d’autres ressources que les taxes que refuse de payer, par méconnaissance ou manque de volonté, la population qui se plaint chaque fois des bilans du maire et qui souhaite aussi voir ses conditions améliorées dans le quotidien.

Pour terminer, Abdoulaye Diané précise être sûr que la population finira par comprendre que sans la compréhension et la contribution d’elle, le développement attendu des élus communaux durant leur mandat reste quasiment impossible, dans la mesure où la satisfaction de la population nécessite l’accomplissement de ces devoirs prioritaires pour l’émergence et la création des richesses au sein des communes.

Issa Djiguiba

Mamadou Diarra, stagiaire

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