Depuis un certain temps, on constate que le phénomène de tatouage sur les parties intimes des jeunes filles prend de plus en plus de l’ampleur dans notre capitale. Pour les jeunes filles d’aujourd’hui, le tatouage des parties intimes du corps fait partie de la mode. Mais une mode qui fait mordre à l’hameçon des Don Juans.
Actuellement cette pratique chez les jeunes filles a dépassé les limites. Après les mains, les pieds, nos demoiselles de la nouvelle génération ont adopté des postures qui étrangement exhibent les parties intimes de leur corps, tatouées. A savoir : le bas ventre, les cuisses, le cou, les seins et même les fesses. Ces modèles sont, entre autres, des dessins de cœur, de fleur, des écritures comme « je t’aime » etc. Qui sont livrés au plus disant, pardon, aux plus regardants. Pour cela , elles ne manquent d’aucune astuce pour orner et mettre en valeur ses tatouage auprès du grand public, en s’habillant en body , porté sur des pantalons collants ou mini-jupes . Et la phase la plus provocante, c’est quand elles se mettent sur les motos ‘’Jakarta’’ en position légèrement allongée pour montrer les motifs des tatouages ou la couleur de leurs dessous. Cette position de ‘’tir’’ n’échappe point aux regards indiscrets des grands coureurs de jupon.
Selon une vieille dame, Hawa Bah, cette nouvelle pratique des jeunes filles jette de l’opprobre sur le genre féminin. « Avant c’était le henné qu’on utilisait et ce tatouage d’henné était une coutume exclusivement réservée aux femmes mariées, elles l’appliquaient sur le pied et la main », renseigne-t-elle.
En réalité, faut-il le dire, c’est l’arrivée et l’utilisation du henné importé de l’inde, dit « indou diabyni » qui a facilité tout cela. Et faire en sorte que le tatouage sort de son contexte esthétique pour devenir un moyen de séduction. Les filles de nos jours ne ratent aucune occasion pour appâter les garçons.
« Ce qui m’énerve le plus c’est lorsque la jeune mariée se tatoue les poitrines ou le nombril afin de l’exposer, une chose très mal vue dans notre société » confie L.N, un sortant de l’ENSUP. Avant d’ajouter avec ironie que cela peut provoquer des situations d’adultère. Car, il s’agit des moyens de séduction dangereux.
Raky Sissoko, une étudiante de 23 ans, avec le dos tatoué dans son modèle « chérie regarde mon dos » ,nous confie que c’est le nouveau style pour les filles branchées de la capitale. Qu’il n’arien de séduction ou d’allumage. « Le monde a évolué et on doit changer avec » affirme t- elle. Aux dires de Moussa Diallo une jeune célibataire, se tatouer les parties intimes n’est pas une mauvaise chose en soi, mais le montrer à tout le monde, constitue, cependant une atteinte aux âmes sensibles.
En somme, certaines formes ou modèles de tatouages renferment des significations, que les DonJuans n’ont aucune peine pour les décoder. Fily Sissoko
La demoiselle a tout expliqué: snobisme. Le comble c’est qu’elle a raison. Chacun vit son époque et cette génération en profite. A bé kè togoya djumin: tiè metri guèlèyala
@stbko.Né ma ni nionkon yé dè!Moi personnellement, les bars, les maisons closes, les filles avec même les fesses en l’air…Ça ne me gène aucunement pas puisque je pense que les gens sont libres de ce qu’ils font.On peut bien passer à côté de tout ça et personne n’oblige personne à les regarder ou à aller au bar…. 😉
C’est ça la mondialisation, avec les multiples de chaines TV et une société de consommation il y a pas de solution.
Comme dit HAIDARA notre prêcheur international : Si tu ne bois pas en quoi les bars sont un pêché pour un musulman = Si tu n’est pas intéressée par les tatouages des filles, regarde pas !!! .
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