Talents Cachés : Djigui Diarra, l’ange gardien des Aiglons du Mali

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Djigui Diarra
Djigui Diarra

Talents Cachés, la tribune d’expression des champions est allée à la découverte de l’imperturbable et l’imbattable gardien des Aiglons du Mali et du Stade malien de Bamako Djigui Diarra, un gardien avec des gants d’or.

A cœur vaillant, rien d’impossible, cette assertion sied bien à la carrière du jeune et très talentueux gardien des Aiglons du Mali et du Stade malien de Bamako Djigui Diarra. Rien ne le prédestinait à une carrière de footballeur et surtout à garde les cages d’une équipe, sa courte taille jouait énormément en sa défaveur. Mais grâce à sa pugnacité et sa détermination, le natif de la capitale malienne parvient à convaincre ses formateurs de quartier à lui confier la cage de l’équipe de son quartier natal. Il joue pleinement son rôle dans les buts de son équipe et remporte une ribambelle de trophées pour son équipe. C’est lors d’un match amical entre son équipe du quartier et les jeunes du Stade malien de Bamako, match à la cour duquel Djigui repousse toutes les hostilités des attaquants adverses et impressionne supporters et dirigeants stadistes, que le manager général des blancs de Bamako Cheick Fantamady Diallo convainc le jeunot à rejoindre le Stade malien afin de parfaire sa formation. Dans le complexe sportif Fousseini Diarra de Sotuba, le camp d’entrainement des blancs de Bamako, Djigui Diarra se métamorphose et épouse illico la culture de gagne de sa nouvelle équipe. Il fait étalage de son talent dans les buts des équipes jeunes du Stade malien de Bamako avec à la clé des trophées de la ligue du district de Bamako. Qui ne se souvient pas des exploits et sauvetages en cascade de Djigui Diarra lors de  la finale du championnat junior entre le Stade malien et la Jeanne d’Arc de Bamako. Match remporté par les jeunes blancs grâce aux innombrables arrêts de Djigui dont un penalty dans les ultimes minutes de la rencontre. L’année suivante, le coach de l’équipe première, Pascal Janin, qui le lorgnait depuis belle lurette l’incorpore dans son équipe mais avec la casquette de troisième gardien derrière Soumaila Diakité et Ibrahima Bozo Mounkoro ‘’ Casillas’’. C’est entre les mains de ces deux chevronnés portiers qu’il apprend les dures réalités de la ligue 1 malienne. Le richissime président du Tout puissant Mazembé Moise Katoumbi fait d’Ibrahima Bozo Mounkoro sa priorité et l’enrôle. Le jeune Djigui devient la doublure de Soumaila alors et remporte le championnat du Mali, son premier titre majeur avec le Stade malien en jouant quelques bouts de match. Sobre, doté d’un excellent jeu de pied et de bons réflexes, Djigui impressionne plus d’un par son imposant sens du placement et ses détentes. L’année suivante, en plein championnat, l’indéboulonnable et l’indétrônable Soumaila Diakité paraphe un contrat en Iran laissant dernier lui dans les cages des blancs de Sotuba le néophyte Djigui Diarra. Telle ne fut pas la surprise des exigeants supporters blancs de voir le coach français du Stade confier les clés de sa cage à un très jeune gardien au moment où l’équipe était à la recherche du titre suprême. Les commentaires vont bon train et certains supporters jurent que le titre de champion échappera à l’équipe de Sotuba car n’ayant plus un gardien digne de confiance. C’était sans compter avec la pugnacité et l’abnégation de Djigui qui joue pleinement sa partition dans les buts du Stade offrant du coup le championnat à l’équipe de Pascal Janin à la plus grande joie des supporters et dirigeants du Stade. L’année 2014-2015 resteront à jamais marquer en lettre d’or dans la jeune carrière de Djigui Diarra. Elle sera celle de la confirmation et de la consécration avec son équipe du Stade mais aussi avec les juniors maliens. Le sélectionneur des Aiglons du Mali Fagnery Diarra jette son dévolu sur le jeune portier afin de l’aider à se qualifier pour la Can junior au Sénégal et la coupe du Monde de la catégorie en Nouvelle Zélande. Tâche qu’il accompli avec brio même s’il ratera la coupe d’Afrique au Sénégal à cause d’une fracture contractée à Niamey lors du match retour du tour préliminaire de la ligue africaine des champions contre les douaniers du Niger. Les jeunes maliennes parviennent à décrocher la quatrième place synonyme de qualification pour la coupe du Monde junior en Nouvelle Zélande. C’est durant ce tournoi que le jeune Djigui montre à la face du monde son immense talent dans les buts maliens déjouant et repoussants les assauts des attaquants adverses.  Brassard autour des bras depuis la blessure d’Ichaka Diarra, Djigui et ses coéquipiers tombent en demi-finale les armes à la main contre la Serbie. Ils parviennent tout de même à remporter la médaille de Bronze en venant à bout des lionceaux du Sénégal, match au cours duquel Djigui se montre par ses détentes et arrêts magistraux. Le monde du ballon rond venait d’enregistrer sur la très sélective liste des grands gardiens de buts Djigui Diarra du Mali. Après le retour triomphal, il se dirige vers Sotuba afin de prendre part à la première journée de la phase des poules de la coupe CAF avec le Stade malien de Bamako à Sousse contre l’Etoile Sportive du Sahel. Malgré la courte défaite des blancs à Sousse, les Tunisiens ne retiennent qu’un seul nom du côté des Stadistes Djigui Diarra suite à ses interventions terriennes et aériennes pour chasser le danger hors de ses buts. Ayant son nom, inscrit sur la tablette de beaucoup de grands clubs Européens et africains, Djigui Diarra veut bien écrire une belle page de l’histoire du club de Sotuba avant de partir sous d’autres cieux.

Moussa Samba Diallo

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3 COMMENTAIRES

  1. Mr le Journaliste bon article. Sauf qu’il vous faut apprendre à ecrire le francais . On dit au cours du quel ou au cours de laquelle. Pour un match de football on dit au cours duquel . On ne dit pas ” Match à la cour duquel ” Ce n ‘est meme pas bon à entendre . Mais vous n ‘êtes pas le seul. La plus part de nos journalistes sont des gens qui se sont lancés dans les plumes par manque d’opportunité. Mais alors fournissez l’effort de bien faire ce travail .

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