Table ronde d’avocats sans frontières-Mali : Le renforcement de l’Etat de droit au centre des préoccupations

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Avocats sans frontières-Mali en partenariat avec Avocats sans frontières-France a organisé du 25 au 27 juin 2014 une session de formation à l’intention des acteurs de la chaîne pénale à l’hôtel Margot de Badalabougou. La session a été sanctionnée par une table ronde le vendredi 27 juin 2014 autour de la problématique du renforcement de l’Etat de droit.

Cette session qui a duré trois jours rentrait dans le cadre du “Projet dignité et respect des droits des personnes privées de liberté”. La table ronde avait pour thème : “Quelles pratiques pour renforcer l’Etat de droit ?”.

La formation était assurée par deux membres d’Avocats sans frontières-France : Jean-Claude Nicod et Noëlie Rouchy. Elle avait pour objectif de permettre une meilleure prise en compte des droits des personnes privées de liberté (correction des irrégularités repérées et élaboration de règles de bonne pratique).

Au cours de la table ronde, les participants qui étaient repartis en sous-groupes ont eu à travailler sur les questions suivantes : donner quatre critères de vulnérabilité pour une personne privée de liberté ; citer les principales violations de droits et atteintes à la dignité que vous avez eu professionnellement à connaître et indiquer pour chaque situation les mesures prises pour faire cesser la violation constatée.

Aussi, la table ronde a abordé les violations flagrantes et répétées des droits des détenus tant au niveau de la garde à vue que de la détention elle-même. En plus, on a parlé des droits des enfants et de toutes les personnes vulnérables.

Pour Me Hamadi Karembé, président d’Avocats sans frontières-Mali, “les acteurs judiciaires sont des responsables de leurs services et avec la table ronde, nous les amenons à faire une meilleure application de la loi pour une meilleure prise en charge des détenus. Ce sont ces acteurs qui peuvent le faire de par leur rang social et professionnel, car ils sont tous décideurs. Je suis convaincu que la formation aura un impact sur la dignité et le respect des droits des personnes privées de liberté”.

A. Diakité

 

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