Suite au licenciement du secrétaire général du comité syndical de NSIA-Mali, M. Issiaka Traoré, le Syndicat National des Banques, Assurances et Etablissements Financiers et Commerces (SYNABEF) a organisé un sit-in, le mercredi 2 Août, au centre national du Patronat du Mali (CNPM). Un sit-in au cours duquel, le SYNABEF a exigé l’intégration immédiate et sans condition du secrétaire général du comité syndical licencié, le départ immédiat du Mali de Mme Bosso Chantal et de Constat Jeket, respectivement DGA et DG de NSIA-Mali, et la révocation du Directeur régional du travail du district de Bamako, M. Houday AG Mohamed. C’était sous l’égide du secrétaire Administratif du SYNABEF, M. Hamadoun Bah.
D’entrée de jeu, le secrétaire Administratif du SY M. Hamadoun Bah a indiqué que le SYNABEF déposera dès le lundi 7 Août prochain un préavis de grève en trois points que sont le départ immédiat du Mali de Mme Bosso Chantal et de Constat Jeket, respectivement DGA et DG de NSIA-Mali, la réintégration immédiate et sans condition du secrétaire général licencié et la révocation du Directeur régional du travail du district de Bamako, M. Houday AG Mohamed pour sa complicité avec la direction général du NSIA. Et d’ajouter « accepter le licenciement, c’est l’acte de décès du syndicalisme au Mali ». Le DG de NSIA-Mali, M. Constant Jeket a un mépris pour les lois et les conventions du Mali, a-t-il commenté. C’est ainsi qu’il est revenu sur le motif de licenciement du secrétaire général, M. Issiaka Traoré. Selon lui, le motif du licenciement est le langage utilisé par le secrétaire général dans un mail adressé à Mme Bosso Chantal, DGA de NSIA-Mali en ces termes « Mme Bosso ayez un peu de respect et d’égard pour le personnel. Pourquoi le personnel de NSIA doit souffrir pour rentrer dans ses droits. A croire que NSIA est au-dessus de la République du Mali ». Ce mail fait suite aux régularisations des réductions d’ITS accordées par le gouvernement du Mali depuis 2016. En payant les ITS, NSIA ne perd pas un franc, a-t-il poursuivi. Et d’ajouter « avancer un tel motif pour licencier le premier responsable d’un comité syndical relève du mépris des lois et conventions en vigueur au Mali ». En prenant cette décision, le Directeur ne doutait pas une seconde que cela ne passerait dans une République et dans un Etat de Droit responsable. Le paradoxe dans notre pays est que tous les combats des syndicalistes reposent sur l’application des textes et cela est très agaçant, a-t-il déploré. De son côté, le secrétaire général du comité syndical licencié dira que tout ce qu’il souhaite est le bien être des travailleurs du NSIA-Mali.
Abdrahamane Sissoko
Si c’ est cela leurs pratiques en cote d’ ivoire, qu’ ils y retournent.Les maliens ne tolérerons pas cela
Comments are closed.