Suspension de l’accréditation d’Antony Fouchard : Mouvement « Malien je suis, je construis mon pays »

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La plateforme debout sur les remparts –WULI KA JO TUMA SERA apporte son soutien aux FAMAs

Une conférence de presse a été organisée ce samedi 03 février 2018 à la Maison de la presse par le Mouvement « Malien je suis, je construis mon pays » pour répondre à la campagne de dénigrement entamée par les médias occidentaux à l’égard du Mali et réitéré leur soutien total aux Famas. La cérémonie était présidée par le président du mouvement Alpha Cissé et Sidi Ali Ould Bagna président de la jeunesse arabe du Mali.

Selon Alpha Cissé, « ce mouvement vient de naitre avec des objectifs bien précis : redorer le blason du Mali suite à la flagellation médiatique des journalistes occidentaux et soutenir les Famas quoi qu’il advienne. La calamiteuse compagne de déstabilisation et d’acharnement par l’un des médias français à savoir l’Europe 1, je me dois de vous rappeler  que si le Mali n’était pas compté loin de la mer et de la neige à la ceinture de l’Algérie, le Mali de la forêt, de la savane et du désert. Le Mali qui vivait dans la gaieté, plusieurs ethnies ont vu le jour sur  l’ensemble du territoire. C’est la multiplicité de nos communautés qui fait ce beau pays », d’après Amadou Tandina, un grand poète malien. Il n’y a jamais eu de problème d’ethnie ni de rancune entre les Maliens ceux qui prennent de vessies comme de lanterne se trompent. «  Une illustration parfaite de cette cohésion nationale est démontrée par les grandes personnalités politiques, le président de la république qui est né à Sikasso, marié à une femme native de Gao et M. Soumaila Cissé chef de file de l’opposition né au nord à Niafounké, marié à une femme du sud originaire de Bélédougou, quoi de mieux pour montrer notre complicité et notre complémentarité », souligne M. Alpha Cissé. Certes, le Mali traverse une crise multidimensionnelle mais nous n’avons pas besoin d’une campagne de dénigrement et de division, restons soudés face à l’ennemi. Les critiques des médias étrangers, souvent avec du langage ironique dépourvu de toute courtoisie, et peu respectueuse à l’égard de nos autorités, est inacceptable. Comme le disait Jean noël  «  la réussite, c’est du savoir, un peu de savoir-faire et beaucoup du savoir vivre », ce qui croyait nous faire savoir ceux sont trompés. Car face aux mensonges, des contrevérités et des illusions, le Mali reste un et indivisible. Si bien dire fait rire, si bien faire fait taire aussi. Les journalistes maliens vous avez l’obligation et le devoir de critiquer et conseiller nos autorités dans le respect des règles de l’art sans recevoir de leçon venant des journalistes malveillants de l’Europe 1. Je vous demande de dépassionner le débat d’ici les échéances électorales 2018. La liberté de la presse est un droit garanti par la constitution du 25 février 1992. Il faut reconnaitre aujourd’hui que dans nos médias, il y a des tendances qui dénigrent, qui démoralisent et qui fragilisent sans aucune rationalité dans leur propos. La flagellation médiatique contre nos autorités doit être reconsidérée en cette période de crise. Restons unis derrière nos Famas pour les motiver et revoyons l’exposition des corps de nos soldats et la publication des chiffres en cas d’attaque sur nos civils et militaires.

Moriba Camara

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