Survie de l’Enfant dans la région de Sikasso : Des résultats probants à l’actif du projet ICH

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Bamody Diakité
Bamody Diakité

Improving Community Health ou amélioration de la santé au niveau communautaire est un projet financé par l’ex-Agence canadienne de développement international (ACDI) et mis en œuvre par l’Ong Save the children. Grâce à l’intervention dudit projet,  les décès enfants ont été réduits de 60% dans les zones d’intervention.

Combler les lacunes importantes qui existent dans le domaine de la santé de la  mère, des nouveaux-nés et des enfants dans la région de Sikasso, telle est la raison d’être du projet Improving Community Health.

Ce projet entre dans le cadre de l’initiative Musoka financée grâce à l’appel solennel lancé par le gouvernement canadien en faveur de l’amélioration de la santé maternelle et infantile, néonatale, et infanto-juvénile dans les pays en développement.

L’appel qui a été lancé lors du somment du G8 en 2010 à Muskoka au Canada a permis à l’Ong Save the Children d’obtenir le  financement triennal (2012-2014) d’un projet innovateur à grand impact pour la survie de l’enfant  intitulé ICH dans la région de Sikasso.

 Aux dires du coordinateur du projet, Bamody Diakité, l’initiative intervient dans les quatre districts sanitaires à savoir Sikasso, Koutiala, Kadiolo, Niena et Kignan. Elle a, selon lui, permis d’achever la couverture totale de la région de Sikasso par l’approche soins essentiels dans la communauté.

Il précisera qu’à quelques mois de la fin  dudit projet que des résultats satisfaisants ont été obtenus à travers  le recrutement, la formation, l’équipement  et l’installation de 307 agents de santé communautaire. Ces agents,  a-t-il déclaré,  font la prise en charge des cas du paludisme,  de la diarrhée,  de la

toux chez les nouveaux-nés et les enfants de moins de 5 ans. Ces interventions ont permis  de réduire le nombre de décès.

 “Aujourd’hui le nombre de décès  a été réduit de 60% si nous faisons une comparaison avant la mise en œuvre du projet” a-t-il précisé.

  Il a rappelé  que le projet qui a été lancé le 1er janvier 2012 boucle sa première phase d’exécution en novembre 2014 avec un bilan positif. Le coût d’exécution du projet est estimé à 1,5 milliard de F CFA.

Ramata TEMBELY

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