Suite à la fermeture d’un chantier en Guinée Conakry, 17 ouvriers ivoiriens dudit chantier se sont retrouvés sur le chantier d’Ecobank à Bamako. Le hic en est que ces ouvriers ont commencé à travailler sans pourtant respecter toutes les mesures sanitaires depuis une semaine. L’épineuse question est de savoir comment cette situation est passée inaperçue au su et au vu des autorités maliennes, sachant que leur prévenance laisse à désirer surtout en cette période d’épidémie d’Ebola ?
En cette période de doute et d’incertitude sanitaire partout en Afrique subsaharienne, la question de l’épidémie du virus Ebola est au bout des lèvres de tous les Maliens. Une raison valable pour que les autorités soient strictes sur les mesures de prévention de la maladie qui, jusqu’à présent, n’a pas de remède. Et pourtant la situation actuelle des 17 ouvriers ivoiriens nous dit le contraire. Venus de la Guinée Conakry depuis plus d’une semaine, suite à la fermeture d’un chantier, ces ouvriers se sont vite retrouvés sur le nouveau chantier d’Ecobank.
A noter que l’entreprise ivoirienne Albedo, qui exécute les travaux, n’a visiblement pas tenu compte de la proximité des populations avec les régions de ce pays voisin. Sachant que le risque de la propagation de cette épidémie dans notre pays est important, les ouvriers maliens qui sont sur le même chantier ont, dans un premier temps, dénoncé cet état de fait aux autorités maliennes afin de prendre des mesures de précaution. Le ridicule en est que le vendredi dernier, les responsables sanitaires de la commune III ont été sur le terrain pour seulement observer les 17 cas dénoncés, sans pourtant appliquer les dispositions préventives en la matière. Les employés dudit chantier exigent une prise de sang des 17 ouvriers et de les mettre en quarantaine jusqu’à la proclamation des résultats.
Ibrahim M.GUEYE
C’est incroyable que même dans un cas AUSSI GRAVE qu’un risque d’épidémie Ebola, on puisse voir de telles NEGLIGENCES!… 🙄 🙄 🙄
Sans être trop alarmiste, nos autorités doivent prendre plus au sérieux, cette épidémie qui sévit en Guinée voisine.Les 17 ouvriers ayant séjourné en Guinée plus leurs homologues maliens avec lesquels ils ont déjà travaillé doivent tous faire la prise de sang.Si on veut
éviter l’épidemie chez nous, les mêmes mesures de securité doivent être appliquées à tous les niveaux et à tous les citoyens se trouvant dans le même cas. 😉
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