Sur le chemin de la connaissance des institutions : Le CNJ-Mali dénonce « l’agression barbare et inique imposée » au Mali et invite les jeunes à voter utilement aux joutes électorales de 2012

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Trois de formations, une déclaration solennelle de soutien à l’armée malienne, aux reformes politiques en cours et une participation massive et utile aux élections générales de 2012. C’est ainsi que l’on peut schématiser la formation -dédiée aux  leaders jeunes autour de la connaissance et une meilleure compréhension des Institutions ainsi que le projet de reforme constitutionnelle, les enjeux, défis et perspectives liés aux élections générales de 2012- organisée par le Ministère des relations avec les institutions,  les 23, 24 et 25 février 2012 à la Maison des Jeunes de Bamako.

 

Dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan d’Action Ministère des Relations avec les Institutions (MRI) – Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali), et à la lumière de la formation des Formateurs organisée les 23, 24 et 25 février 2012 à la Maison des Jeunes de Bamako dédiée aux  leaders jeunes autour de la connaissance et une meilleure compréhension des Institutions ainsi que le projet de reforme constitutionnelle, les enjeux, défis et perspectives liés aux élections générales de 2012 (présidentielle et législatives), les participants s’engagent à « voter et à faire voter OUI  au référendum constitutionnel »  du 29 avril 2012 et « à participer massivement et utilement » aux élections générales de 2012.

« Nous, jeunes  leaders du CNJ-Mali venus des huit régions du Mali et des six (6) Communes du District de Bamako et les six (6) collectifs partenaires signataires du Plan d’Action MRI/JEUNES (RENAJEM, APM, TRIJEUD, AJCAD, CRJ, COJEM), déclarons solennellement soutenir les réformes politiques en cours. Nous engageons, et invitons tous les Jeunes du Mali à voter et à faire voter OUI au référendum constitutionnel d’Avril 2012 et à participer massivement et utilement aux élections générales de 2012 afin de doter notre cher pays, le Mali, d’Institutions fortes, crédibles où les Jeunes du Mali auront toute leur place ». De même, les participantes ont également condamné avec la dernière rigueur l’agression barbare et inique  imposée à notre Peuple.

«Les jeunes  leaders participant à cette formation des Formateurs condamnent avec force l’agression barbare et inique  imposée à notre Peuple. Nous réaffirmons notre soutien à son Excellence Amadou Toumani TOURE Président de la République, Chef de l’Etat, à son Gouvernement, à nos vaillants soldats et leurs familles, et à notre Peuple tout entier. Nous prions pour le repos de l’âme de nos frères disparus, qui sont tombés sur le Champ de l’Honneur », conclu la déclaration.

En plus de cette déclaration, les participants à la session de formation des formateurs ont formulé plusieurs recommandations. Ainsi, il a été demandé au Ministère des Relations avec les Institutions d’outiller les formateurs en documentations et de poursuivre la mise en œuvre du plan d’action consensuel MRI/Collectif Jeunes. Quant aux jeunes leaders participants, il s’agira d’assurer la démultiplication de la formation dans les régions, cercles et communes et d’élaborer un planning de mise en œuvre de la démultiplication tout en gardant la synergie entre les membres du collectif jeunes.

A rappeler que le Président du CNJ-Mali a chaleureusement salué le Ministère des Relations avec les Institutions pour son pragmatisme et son approche participative. Pour sa part, le  Ministre des Relations avec les Institutions, a exhorté les jeunes à apprendre davantage, à aller vers le savoir. Car,  selon lui  « être pauvre,  c’est sans savoir, sans avoir et sans pouvoir », contrairement à la richesse qui est le savoir, l’avoir et le pouvoir.  Aussi, Dr. SALL, aussi fait allusion à une citation  de Barrack OBAMA, qui dit que  « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes ».

Soumaïla GUINDO, CM/C.COM, MRI

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1 commentaire

  1. Chers compatriotes,
    La situation du Mali appelle des politiques nouvelles. Elle appelle des solutions fortes que seul un homme d’expérience, doté d’un sens aigu de l’Etat et d’une vision claire, peut porter. Elle appelle un homme qui rassure, compétent et capable d’agir. Agir efficacement et tout de suite. Car les urgences sont nombreuses.

    Il faut redonner un avenir à notre jeunesse. Comment accepter plus longtemps que nos jeunes aient à braver la mer ou le désert, et parfois mourir, pour fuir la mère patrie à la recherche d’un destin meilleur, ailleurs?
    Comment laisser nos jeunes, sans espoir, rejoindre les rangs d’organisations terroristes, ces marchands d’illusions, qui prospèrent sur la misère et le désœuvrement, et ruinent nos efforts de développement?
    Comment accepter plus longtemps que beaucoup d’entre nous travaillent durement et pourtant restent pauvres? Comment accepter plus longtemps que nos valeureux paysans, femmes et hommes, qui travaillent la terre aride à l’aide de leur daba, sans répit, puissent gagner si peu, et demeurer dans la misère?
    Nous devons résoudre ce paradoxe inacceptable. Cela a assez duré.
    Comment accepter plus longtemps la terrible inégalité devant l’accès aux soins et à la santé? Comment tolérer que des femmes meurent encore en donnant la vie, faute de soins et d’équipements sanitaires dignes de ce nom?
    Comment accepter plus longtemps que notre armée nationale puisse être humiliée et détroussée par des bandits armés dans le Nord Mali?
    Comment accepter plus longtemps le malaise de notre diaspora, parfois humiliée et livrée à elle même, avec le sentiment d’être abandonnée par la mère patrie?
    Comment accepter plus longtemps que des crises alimentaires puissent menacer notre population de ses effets dévastateurs, quand elles pourraient être jugulées par de l’anticipation et une meilleure gouvernance ?
    Comment tolérer plus longtemps que chaque année, des centaines de milliards de Francs CFA soient détournés, et que la corruption à grande échelle se soit immiscée partout dans notre société?
    Enfin, comment peut-on laisser l’insécurité fragiliser notre économie et écorner l’image de notre pays?

    Mes chers compatriotes,
    Le tableau est sombre, mais il n’est pas fatal. Des solutions existent pour concrétiser notre rêve à tous d’un Mali fort et juste. Notre pays a besoin d’une vision d’avenir et de surtout de solutions. C’est tout le sens de ma candidature et du projet que je vous propose de mettre en œuvre.

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