Suivi-évaluation des recommandations des assises nationales de la refondation : Du bon boulot à saluer

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Lundi dernier, après son installation en juillet 2022, le CINSERE-ANR a rencontré la société civile et les médias pour la restitution de son second rapport annuel concernant la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation. Un rapport qui a été remis au Chef de l’État, Colonel Assimi Goïta le lundi 27 mai 2024 à Koulouba. Ce 8 juillet, un atelier de restitution s’est tenu au gouvernorat du District de Bamako, sous la présidence de Monsieur le Gouverneur pour en donner lecture sommaire aux journalistes participants.

À cette occasion, le CINSERE-ANR n’a pas lésiné sur les moyens avec la forte implication de Monsieur le Gouverneur, pour mettre les petits plats dans les grands plats afin de réitérer l’engagement du Gouvernement malien à achever la mission de refondation que le décret n°2022-0242/PT-RM du 20 avril 2022 leur a confiée pour l’application et le suivi-évaluation des recommandations des Assises nationales de la Refondation. Par devoir de redevabilité à la voix des Maliennes et des Maliens.

Les 34 membres nommés de ce Comité indépendant de suivi-évaluation des recommandations des Assises nationales de la refondation, avaient pour rôle de collecter les informations sur l’état de mise en œuvre des recommandations et de mettre en place une base de données sur l’évolution des indicateurs de performances. Sur plus de 500 recommandations enregistrées, 300 ont pu connaître un démarrage effectif et il reste 250 qui seront lancées avant la fin de la Transition.

Pour donner lecture de son bilan et du contenu du second rapport, le Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (CINSERE-ANR) a assuré une large diffusion jusque dans les plus petites localités du Mali. Cette présentation d’envergure du bilan d’étape répond à l’esprit positif et apolitique qui anime ses experts et observateurs regroupés pour l’avenir du Mali, et dont Cheikhna Hamalah Diarra est le modérateur attitré.

Ce deuxième rapport annuel du Comité de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (CINSERE-ANR) par l’entremise de son équipe, marque un tournant décisif dans la mesure où le grand public est visé au nom du droit à l’information des Maliennes et des Maliens tous engagés dans la co-construction du “Mali Kura”, des cercles aux régions.

Selon le Coordinateur général du CINSERE-ANR, Amadou Tiéoulé Diarra, la Diaspora n’a pas été oubliée et des ateliers de partage seront aussi organisés à leur endroit. Et aux dires du rapporteur Adama Diabaté, des missions à l’extérieur devront être menées pour soumettre à nos compatriotes ledit document et l’état d’exécution des recommandations.

Le rapport en question à cet atelier a permis de jauger les progrès notables et les effets/impacts issus de la mise en œuvre des actions prioritaires relatives aux recommandations issues des Assises nationales de la refondation.

Et ce, conformément à la ferme volonté du Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, de mettre les préoccupations du Peuple au cœur de la prise de décision. L’objectif principal des ateliers de restitution est donc de partager avec les composantes de la nation sur la mise en œuvre desdites recommandations. Ainsi, sur les 55 recommandations prioritaires, 20 ont été intégralement réalisées, 33 sont en cours de réalisation et 2 restent à faire. Soit un taux de réalisation de 60%. 1Les points focaux des ministères et les agents de l’État sont aussi impliqués dans le suivi-évaluation, ils sont des informateurs sources et participent à l’élaboration des matériaux de travail de collecte de données et la communication institutionnelle. Les médias aussi ont leur rôle d’après le modérateur C. H. Diarra. Tout comme les informaticiens pour le traitement des données collectées et le suivi des évaluateurs et des correcteurs du rapport. Avant sa publication suite à des révisions, des amendements ou des modifications qui permettent sa finalisation puis la remise au Premier des Maliens, le Colonel Assimi Goïta, Chef de l’état, Président de la Transition en République du Mali, un pays en guerre et en voie de progrès vers la 4ème République du “Mali Kura”. Et parmi les 20 taches finies sur les 153 démarrées, on peut citer la sécurité militaire et collective, le découpage des territoires et circonscriptions électorales, la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), la relecture du Code électoral, le remembrement du Conseil National de la Transition (CNT), la réforme du Conseil Constitutionnel et le statut de ses membres, la définition de la forme républicaine, laïque, décentralisée et sociale de l’État de droit, la mise à fin du nomadisme politique des élus du peuple, la rédaction et l’adoption en référendum de la Constitution de la 4ème République en vigueur, la militarisation de toutes les FDS et l’intégration des paramilitaires, la limitation de la durée des mandats, les prérogatives des généraux missionnaires, le service militaire pour tout fonctionnaire et le service civique des jeunes, le renforcement des capacités et moyens logistiques des Fama, la digitalisation des services publics et le pacte social de stabilité et de solidarité avec les syndicats de travailleurs.

On peut en déduire que 11 sont en cours de finition (71%), 33 sont en instance de réalisation (21%) et 10 attendent de démarrer (8%). Il y a la réforme de la recherche minière que le gouvernement a adopté en conseil des ministres récemment, les personnes handicapées et la réglementation des pratiques sur les réseaux sociaux. Sur les 309 recommandations laissées en jachère pour la prochaine équipe gouvernementale, 19 sont initiées et 101 sont mises en orbite. 249 sont prises en charge par le Chef de l’État, dont ses œuvres sociales sont les financements pour les centres de Dialyse et les équipements des hôpitaux sont pris sur fonds souverains de la Présidence. Sans oublier l’amélioration des situations des familles de soldats tombés ou blessés à soigner et leurs veuves éplorées. Il y a aussi l’école de guerre qui a été opérationnalisée.

Ainsi, sur les cinq thématiques du CINSERE-ANR qui concernent la légitimation de la gouvernance, la défense et la sécurité, l’économie, les finances et le commerce, la paix civile et sociale et la promotion de la jeunesse, Me Tiéoulé A. Diarra ont suivi une démarche conforme pour aboutir aux stratégies et perspectives arrêtées. En ayant fini de décortiquer les obstacles et les difficultés. Le gouvernement et son cadre d’action étant le point de référence des 55 axes prioritaires, le cadre stratégique de la refondation en est ainsi devenu la bible du CINSERE-ANR. Ses experts et consultants responsables thématiques sont venus de tous les horizons professionnels pour apporter leur pierre à l’édifice. Cependant, le problème du juge des libertés, biffé du texte constitutionnel avant référendum est revenu dans les questions des participants à cet atelier, ainsi que beaucoup d’autres questions restées en suspense. Pour dire que le CINSERE à fait du bon boulot mais il reste beaucoup à faire pour atteindre le cap du Mali Kura tel que pensé par le Colonel Assimi Goïta.

KML

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