Suite aux drames survenus sur les sites d’orpaillage : Les Autorités surgissent comme des ‘’médecins après la mort’’

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Suite à des tragédies produites dans les sites miniers à Kokoyo, village de Danga, Cercle de Kangaba et à Bilalikoto, Cercle de Keniéba, le Gouvernement a pris la situation à bras le corps lors du Conseil des Ministres du 5 mars dernier. Ce, avec la prise de certaines mesures pour éviter encore de pareils drames humains ainsi qu’environnementaux dans le pays. 

Ces décisions ont fait l’objet d’un flash spécial à la Chaine nationale ORTM1, mercredi dans l’après-midi . Au pupitre il y avait les Ministres de la Sécurité et de la Protection Civile, Général de Division Daoud Aly Mohammedine et de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Doumbia Mariam Tangara.

A la lumière du Communiqué du Conseil des Ministres, il ressort qu’après les drames survenus sur les sites d’orpaillage, respectivement à Kokoyo, village de Danga, Cercle de Kangaba, le 29 Janvier 2025, puis à Bilalikoto, Cercle de Kenieba, le 14 Février 2025, le Chef de l’Etat, Général d’Armée Assimi Goïta a instruit le Gouvernement à renforcer les mesures pour prévenir les drames humains et environnementaux au Mali.

A cet effet, parmi les mesures prises, il y’a l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans la survenance desdits incidents. Précisément le Préfet, les Sous-préfets, les responsables des forces de sécurité (Police, Gendarmerie, Garde), les services locaux des Eaux et forêts, les services d’assainissement et du contrôle des Pollutions et des Nuisances, et le service subrégional de la Géologie et des Mines.

Il y’a également la décision de la relecture de certains textes juridiques pour, entre autres, mettre fin à la transaction dans le domaine environnemental, faciliter la récupération des équipements impliqués dans l’orpaillage, puis les affecter dans le patrimoine de l’Etat.

La suspension par les responsables des Collectivités territoriales, du permis d’exploitation des mines artisanales octroyé à des personnes de nationalité étrangère fait partie du lot des mesures prises au même titre que le lancement de la procédure de dissolution du Conseil municipal de Dabia.

Ces mesures des plus Hautes Autorités ont été bien accueillies par le peuple vu les nombreuses pertes en vie humaine liées dernièrement à ce phénomène de l’orpaillage. Cependant, force est d’admettre de nombreux habitants locaux de ces sites d’orpaillage avaient lancé des appels sans succès contre les agissements de certains étrangers, exploitants aurifères dans les mines traditionnelles. Espérons que ces nouvelles mesures soient suivies d’effet, car on affirme que de nombreuses épaules galonnées sont cachées derrière ce business.

Mariam Sissoko

 

 

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