Suite à la vague de violence qui a envahi le pays, le Pr issa N’Diaye a réagi : “Tant que l’appât du gain facile restera la base de la philosophie du citoyen malien ordinaire, rien de bon ne se fera dans le pays”, dixit Pr Issa N’diaye.

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Dans un tweet, l’éminent Pr Issa N’Diaye dénonce les comportements de nos comportements qui ont accepté jouer le jeu d’hommes politiques avides de pouvoir. Lisez plutôt !

« Le problème n’est pas seulement le pouvoir d’Etat, c’est aussi et surtout le Malien lui-même. Il faut arriver à le changer. Pas évident ! Tant que l’appât du gain facile restera la base de la philosophie du citoyen ordinaire, rien de bon ne se fera dans le pays. Tant que le mensonge, l’hypocrisie, la cupidité, la fourberie et la méchanceté resteront au cœur de la citoyenneté, il n’y a rien à espérer. Il suffit de voir le spectacle de la ruée actuelle à travers les associations créées pour capter les sommes d’argent distribuées à l’occasion par les candidats. Devant l’argent, aucune morale. Tous les coups sont permis. La corruption est devenue le système national de débrouillardise à tous les niveaux, aussi bien au niveau de l’Etat, des appareils civils comme militaires, des secteurs de la société civile et religieuse. Les rapports sociaux ne sont dénaturés. Le mal est profond. L’incivisme a atteint un tel degré qu’il menace l’avenir même du pays ».

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Merci prof. Vous avez tout dit. Le Malien de nature est devenu mauvais. Le bon dieu a toujours donne des responsables a l’image de son peuple

  2. Souvenons-nous que le poisson pourrit toujours par sa tete: politique, traditionnelle, religieuse, familiaile. Quand on a plus d’ecole que voulez-vous? On ne peut pas construire une societe Malienne, un homme Malien ou une femme Malienne sans EDUCTION. Tout le monde cherche a survivre comme une masse abrutie et demain n’interesse personne!

  3. Ne vous inquiétez pour la disparition du Mali, car c’est certain, si une cité aussi excellente comme l’Egypte a disparu, c’est pas une cité médiocre qu’est le Mali qui y échappera.
    Cependant à la place de la cité-mali médiocre , s’élèvera la cité-Panafricaine avec l’homme africain authentique avec une religion authentique.

  4. Le Pr a raison sur la pourriture morale quasi- irréparable du malien en tant unité de société. Mais hélas hélas! Les plus grandes questions qui échappent a la réponse du Pr Ndiaye est celles ci: où est ce que le malien PUISE, ou si l’ont veut être plus simple, où est ce que le malien se RAVITAILLE de sa turpitude morale qui semble aujourd’hui noircir la profondeur de son être, détruire son environnement, pétrifier sa société, tuer ses enfants, compromis son avenir, aveugler sa vision, rétrécir son cerveau, abrutir son comportement, vendu son pays? Il y a forcement toujours une source aux choses….. quelle alors est la source de ce manque de repère moral, de boussole morale et de rigueur morale de base dans la gestion socio- economique-politique de notre pays? Ce cancer de l’incapacité et de manque de perspective morale se situerait- il dans notre histoire, dans notre environnement, dans notre culture, dans notre nature (de race)… avons-nous une société (race, culture, environnement ) prédisposée et susceptible a la dégradation morale?

    Pour être bref, je crois de ma part qu’on a un probleme dans notre histoire et dans notre culture qui a besoin d’un auto- questionnement intraitable. Avec tous les fables qu’on a sur le Mande etc.. les seuls résultats moraux qui persistent de façon palpable dans notre culture sont entre autres des traits tels que la FIERTÉ MAL PLACÉE, L’EXCÈS DE L’AUTO-GLORIFICATION (alimentée par les griots), deux attitudes largement suffisantes pour l’ ÉGOÏSME (amour du pouvoir et de richesse au dessus de tout afin de rester fier et glorifié). Des traits moraux sublimes tels que l’ HUMILITÉ (être sur terre, lucide avec la réalité, être objectif) le BÉNÉVOLAT (se soucier du bien-être des autres) sembleraient étranges dans notre culture.

    Ces problemes intrinsèques existaient dans beaucoup d’autres cultures ailleurs dans le monde, mais avec l’avènement du siècle des Lumières ( développement du savoir et des sciences etc.) il y a eu un rash a la correction d’erreurs et donc des refontes, de nouvelles bases adaptées au monde nouveau. Sounjata avait plus ou moins balisé le terrain (pour cette adaptation morale de notre culture a l’ère moderne ) mais hélas son héritage fut simplement mémorisé par les griots pour ne être utilisé que dans les chants (de glorification des hommes fiers) et donc dérogé par des des generations qui ont suivi même si pointés de quelques réformateurs.

    Après la colonisation, Modibo Keita a ré-balisé le terrain dans le sens de refonte. Sa generation était prédisposée a adopter le changement…. c’était une generation intermédiaire qui a a la fois vécu les conséquences de nos failles face au colonisateur et vu l’étendue des possibilités du savoir et de reforme dans la bonne organisation et l’avancement de la société. Mais hélas l’héritage (refonte de la société/culture vers la rigueur morale et de responsabilité civique individuelle etc..) de Modibo aussi fut dérogé ( même devant son vivant)…. et la generation chauve-sourie qui a suivi est la aujourd’hui (sans aucune boussole morale). Personne ne peut aujourd’hui définir que est-ce que c’est qu’un malien aujourd’hui (bon musulman? No! Bon occidental? No! Bon malien (horon )? No! )

    CONCLUSION

    Il y a besoin d’un LEADER FORT ….très fort…. plus fort que Soundjata et Modibo Keita combinés!!! Ce leader sera la pour tuer le monstre culturel qui nous hante, le virus combo Covid-19+VIH+Ebola (culture défectueuse + corruption de l’État + illettrisme de la population).

  5. L’incivisme a atteint un tel degré qu’il menace l’avenir même du pays, franchement Mr Diaye a tout dit, mais encore avec une certaine dose d’optimisme; mais on est encore loin de cette lueur d’espoir, car la population n’a toujours pas conscience que s’ils ne changent pas le plus rapidement possible, le Mali risque un jour d’être cité comme un site historique d’un lointain et honteux passé ;qu’Allah nous en préserve;

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