Hôte de l’atelier, le maire Abdel Kader s’est réjouis de l’initiative. Car selon lui, au niveau des collectivités locales et des communes en particulier, il y a une obligation législative d’informer. L’information officielle des administrés constitue un premier pas vers la compréhension de la politique menée selon Abdel Kader. « La stratégie de communication en voie d’élaboration influencera les actions à mener au niveau local. Les communes emprunterons avec engouement le train de la communication, ayant en point de mire, plus de responsabilité des populations et un assainissement des relations entre la commune et ses partenaires » a dit le maire de la commune III.
Le Mali fait face à de nombreux défis dont la consolidation de la paix et de la sécurité, la refondation de son système de gouvernance ainsi que la mise en place des conditions propices à la formation et à l’emploi des jeunes. Ce, depuis la crise de 2012. Depuis l’indépendance de notre pays, les gouvernements successifs ont engagé de nombreuses opérations de développement et de modernisation, pour améliorer la qualité de vie des populations. Mais, ces efforts, du constat du ministre Choguel, se sont avérés en deçà des attentes. La communication est un facteur essentiel dans le processus de développement. La communication dont il question, est un processus dynamique au cours duquel, un émetteur et un récepteur échangent et partagent des informations, des idées, des opinions, des sentiments ou des réactions. Ce processus selon le ministre implique des participants, des messages, des canaux, des effets ou impacts, un « feed back » et un contexte. De ce point de vue « la conception d’une stratégie de communication sera basée sur une bonne connaissance du contexte et du milieu, la mobilisation des ressources, l’élaboration des messages appropriés, la détermination des cibles et la maîtrise des canaux pour obtenir le meilleur impact » a orienté le ministre. Il a rappelé les nombreuses initiatives prises avant lui, mais qui souvent faute de moins, n’ont pu se réaliser.
Cette dernière stratégie pour être efficace doit dans sa conception « adopter une démarche alliant rigueur, professionnalisme, travail d’équipe, participation et créativité. » « La stratégie qui sera élaborée aux termes de ses travaux va servir de boussole permettant de mobiliser et d’orienter les actions et les énergies des différents partenaires. » Ce plan devra aussi recouper les principales préoccupations qui ont pour noms, le rétablissement de la paix et de la sécurité, la réconciliation nationale, la relance économique, la justice, la gouvernance, les élections communales et régionales a dit le ministre. C’est d’ailleurs en fonctions de ces préoccupations que les 04 groupes de travaux ont été constitués.
Mohamed DAGNOKO
