A l’origine, il concernait uniquement la première Dame des Etats-Unis (en anglais la “First lady“) laquelle en tant que conjointe du président américain a très tôt eu un rang protocolaire précis. Au cours du XXe siècle, avec le nombre grandissant de démocraties parlementaires, les épouses des présidents n’ont d’abord pas eu de titre défini, bien que le protocole leur garantissait une place lors des réceptions officielles, calquant en cela le modèle qui prévalait dans les monarchies avec les reines consort.
Au fur et à mesure, s’inspirant du modèle américain, beaucoup d’Etats ont adopté le terme de “première Dame”, sans pour autant que celui-ci ait une réalité officielle. La plupart du temps, l’épouse des chefs d’Etat n’est donc invitée qu’en tant que conjointe, bien que certains pays emploient officiellement le terme de “première Dame”.
Le rôle accru des médias et la peoplisation de la vie politique a depuis néanmoins beaucoup accru ce qui s’apparente davantage à un rôle public. A la fin du XXe siècle, où un plus grand nombre de femmes accèdent au pouvoir, s’est posée la question de savoir comment désigner l’époux de la chef de l’Etat : le terme de “premier Monsieur” (First Gentleman) est ainsi parfois employé pour celui-ci.
Il n’existe pas de définition arrêtée du rôle de la première Dame, cette institution n’étant officielle que dans un nombre réduit de pays. Néanmoins, celle-ci bénéficie généralement d’une équipe au sein de l’administration présidentielle, et mène des actions relativement encadrées, ayant trait notamment à l’humanitaire, la santé ou l’éducation. Elles sont également présentes lors des dîners et réceptions officielles et dans la plupart des voyages d’Etat, étant même associées aux sommets internationaux où des programmes spéciaux.
Si officiellement leur statut les empêche d’avoir une quelconque influence politique, certaines premières Dames ont néanmoins participé à prendre des décisions, à faire campagne pour leur mari, à jouer de leur image pour servir celui-ci, voire pour certaines à mener une vie politique indépendante en parallèle ou après le départ du pouvoir de leur conjoint.
Rôle et obligations
Il n’existe pas de définition claire du rôle des premières Dames, celui étant ou non officiel, ou non encadré par la législation en vigueur dans tel ou tel pays et dépendant du souhait de l’intéressée de remplir ce rôle. Néanmoins, certaines similitudes permettent de dresser une liste de ses activités : engagements caritatifs, défense d’associations et de bonnes œuvres, ayant souvent trait à l’humanitaire, la santé ou l’éducation ; création d’associations ; inauguration d’écoles, d’hôpitaux ou de centres d’aides ; présence lors de dîners officiels et de sommets internationaux où un programme pour les premières Dames est parfois prévu.
Il convient de noter que les premières Dames bénéficient généralement d’un service détaché de l’administration présidentielle, leur fournissant un cabinet comprenant secrétaire, chauffeur et assistants. Elles ont également parfois un bureau dans le palais présidentiel, aux Etats-Unis à la Maison-Blanche, et en France dans le salon bleu du palais de l’Elysée. Ils arrivent qu’une rubrique sur le site Internet de la présidence leur soit dédié, ou un site propre, comme aux Etats-Unis, en France, en Côte d’Ivoire ou en Haïti.
En termes d’obligations, la première Dame, bien que son rôle ne soit pas toujours défini est tenue à un certain devoir de réserve, qui l’empêche de prendre publiquement position pour des causes contraires à la politique du président ou de son image, quitte à en altérer la popularité. Par exemple, l’”affaire du Tweetgate” impliquant la première Dame Valérie Trierweiler en 2012 a suscité nombre de reproches, jusque dans le camp du président François Hollande, et amenée sa compagne à se faire plus discrète, avant de regretter son geste et d’accepter pleinement de remplir la fonction de première Dame.
Influence politique
Dans de nombreux pays, les premières Dames ont eu une influence certaine, que celles-ci soient des confidentes ou des collaboratrices de leurs époux, ou qu’elles aient elles-mêmes mené auparavant une carrière politique ou aient bénéficié d’une formation universitaire poussée. Par exemple, dans les années 1990, aux Etats-Unis, Hillary Clinton est nommée par son époux Bill dans le groupe de conseillers de la Maison-Blanche chargés de réfléchir aux réformes du système de santé.
La décennie suivante, en France, Cécilia Sarkozy travaille longtemps dans les cabinets ministériels auprès de son époux Nicolas, avant de devenir première Dame et d’influer sur le choix de certains conseillers et ministres. En Côte d’Ivoire, alors que son mari Laurent est président, Simone Gbagbo est députée et vice-présidente de l’Assemblée nationale.
On prête même à cette dernière des ambitions présidentielles, alors qu’Hillary Clinton est-elle officiellement candidate à l’élection présidentielle américaine de 2008, jusqu’aux primaires où elle est défaite par Barack Obama. Dans les années 1960, sous la Chine maoïste, la première Dame Jiang Qing avait pour sa part une influence politique telle qu’elle apparaît comme une des dignitaires les plus puissantes du régime.
En Argentine, Isabel Martínez de Perón devient présidente en 1974 après le décès de son époux Juan Perón, dont elle était à la fois première Dame et vice-présidente ; le cas se reproduit en 2007, où Cristina Fernández de Kirchner, alors sénatrice et première Dame, succède à son époux Néstor en tant que présidente, lequel devient alors le conjoint de la nouvelle chef de l’Etat.
On parle alors de “couples politiques” dont les carrières ne sont pas dissociables, chacun nourrissant l’autre de son expérience et de son influence durant le mandat de l’autre ou de ses ambitions, Bill Clinton ayant par exemple beaucoup aidé sa femme à emporter l’investiture démocrate en 2008.
Certaines premières Dames ont une influence sur des domaines précis, par exemple Mozah bint Nasser al-Missned, épouse de l’émir de Qatar, dans le monde de la culture. Elles interviennent parfois dans des grands sommets ou des meetings politiques.
Ben Dao
autrement dit la pu..te de Flamby n’avait rien a foutre au Mali aux frais du contribuable français 👿 👿 une pu..te c’est juste fait pour chauffer les draps
Blanche Neige, courageux (-se ?) anonyme, toujours aussi subtil(e?) et moderé(e?) dans ses propos !
hey jaloux , fs gaffe , ne manque pas de respect à la first lady nationale sinon tu verras ça à l’oeil !
au Mali c’est TANTI LÖBÖ qui est tjrs la first lady , puisque il y’a jamais eu de passation entre elle et l’actuelle intérimaire !
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