Stade du 26-Mars : mobilisation timide des partisans du « Oui » au référendum

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Ça devait être le meeting de démonstration de force pour les partisans du « Oui» au référendum du 18 juin prochain. Mais la grande mobilisation de ce jeudi soir, au stade du 26-Mars de Bamako a tout simplement fait « pschitt ». Au grand dam des uns, mais au grand bonheur des autres.

 « STADE DU 26 MARS. J’invite les autorités à tirer les leçons du fiasco d’aujourd’hui», a réagi sur les réseaux sociaux Kadidia Fofana, militante pour le « Non » au référendum. Dans le camp adverse, ils sont nombreux à se rejeter la responsabilité de cet « échec », et les hypothèses ne manquent pas. « Les gens de la dernière minute veulent saboter notre lutte », écrit un internaute faisant référence aux partis politiques. Pour d’autres, l’échec est venu de l’individualisme. « L’erreur est que les grands mobilisateurs ont été exclus », affirme un autre internaute.

 Au stade du 26-Mars, les moyens financiers étaient pourtant mobilisés à en juger par la qualité du matériel de sonorisation et les grands noms de la musique qui étaient sur scène pour rehausser l’éclat de la fête. Il s’agit entre autres de : Abdoulaye Diabaté, Sidiki Diabaté, Prince Diallo…. Dans l’administration publique, le personnel a été invité, soit par écrit, soit oralement à prendre part au meeting. Avec le référendum et le nom du Colonel Assimi Goïta, les organisateurs, ont sans doute, voulu rééditer l’exploit de la mobilisation du 14 janvier 2022 contre la CEDEAO. Le bilan est sévère : un stade rempli au 1/4 de sa capacité.

Devant le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, et la plupart des membres du gouvernement, le président du Conseil national de la Transition Malick Diaw (clan organisateur du meeting) a tenu son discours, sans enthousiasme. « Beaucoup de gens ont essayé de vous faire peur pour que vous ne soyez pas ici », a justifié Malick Diaw, dans une intervention de 15 minutes. « Nous sommes, parce qu’un homme qui a peur réduit ses chances », a déclaré le président du CNT au public présent dans le stade.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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9 COMMENTAIRES

    • De quelle majorité tu parles? Si tu veux rester dans la Constitution de 1958 de la maudite France c’est ton choix mais la majorité des Maliens veut une nouvelle Constitution et supporte la Constitution de 2023!

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      B€ZI€RACAILL€?

      BL€DARACAILL€…

      ROB€RACAILL€~O¢¢ID€NTAL€…

      ROB€RTR0LL…

    • Fact referendum mobilization did not fulfill it’s great expectancy proof Malians must continue their campaign of making citizens aware of need to vote yes on new Constitution referendum. Of course there are members of political class putting on their best ” two faced” act of in public declaring they support yes vote on new Constitution while in private doing all they are capable of encouraging citizens to vote no. Remember Malian citizens it is governance of political class that create security emergency. Although much progress have been made toward solving security crisis competent security still do not exist as needed in Mali plus military buildup must continue at full speed.
      There are snakes in political class plus mere fact great expectancy of mobilization was not met is evidence government program promoting awareness of what new Constitution contain should continue up unto moment Malians vote on new Constitution. Thereof we will in Malians best interest achieve successful vote we pursue.
      Henry Author Price Jr aka Kankan

    • Si tu penses que de cette marche, par béquilles tordues aux pieds cassés de la Junte bidasse de Kati-Camp, qui a pris le Maliba en otage et pense, idiotement, qu’elle va l’enfermer dans un carcan militaire dictatorial et monarchique, avec une nouvelle loi fondamentale – nationaliste et refondatrice pour ces lacrous serdassous djougou et fougari qui prennent les maliens pour des canards sauvages – tu te trompes d’époque.
      En tout état de cause, la faible mobilisation d’hier au stade du 26 Mars pour booster la propagande pour le fameux-fumeux-fumant et hypothétique” référendum du 18 Juin prochain est un indicateur objectivement mesurable qui prélude l’échec potentiel de cette arnaque de la Junte de Kati-Camp

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