Pour l’effectivité des prix indicatifs plafonds fixés, des équipes de brigade de la Direction générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC) appuyées des éléments des forces de sécurité seront bientôt déployées sur le terrain. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, précise que le respect de ces prix demeure une obligation à tous les niveaux du circuit de distribution.
L’annonce a été faite à la faveur d’une conférence de presse tenue vendredi dernier au ministère de l’Industrie et du Commerce. Présidée par le chef dudit département, Mahmoud Ould Mohamed, la conférence a enregistré la présence de tous les acteurs du secteur et aussi une panoplie de journalistes comme pour témoigner l’importance de la rencontre. Le ministre, Mahmoud Ould Mohamed, a fait savoir que ces actions de contrôle seront précédées d’une campagne de communication, d’éducation et de sensibilisation dans la mise en œuvre de laquelle la contribution de tous les organes est vivement sollicitée.
« Nous demandons également aux associations de consommateurs de se joindre aux services techniques du ministère, pour amplifier ces actions citoyennes à l’endroit de leurs membres que nous sommes tous », dit-il. A souligner que la stabilisation des prix des produits de première nécessité demeure une des préoccupations majeures du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta.
Cette préoccupation, à en croire le ministre, est au cœur du plan d’actions du gouvernement de la transition. C’est la raison pour laquelle, au cours de sa session ordinaire du 10 novembre 2021, le gouvernement a marqué son accord pour l’octroi d’une subvention sous forme de réduction de 50 % de la base taxable à l’importation de 300 000 tonnes de riz, de 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire.
Ces mesures d’urgence viennent conforter celles déjà en cours à savoir la subvention du gaz, des hydrocarbures, des médicaments essentiels, de l’eau, de l’électricité, des intrants et équipements agricoles, des engrais et des exonérations douanières et fiscales accordées aux entreprises en difficulté pour le maintien des emplois.
« Tous ces efforts du gouvernement se chiffrent à des centaines de milliards de nos francs délaissés pour le bien-être des populations maliennes dans un contexte de rareté des ressources budgétaires », explique le ministre. Toutefois, le ministre estime que la tendance des prix sur le marché national de la plupart des produits suivis par le ministère de l’Industrie et du Commerce est à la stabilité par rapport à la semaine dernière même si on note une tendance haussière des prix du riz local, de l’huile et du sucre comparativement à l’année dernière à la période. En effet, sur le marché international, le prix du riz indien a baissé de 25 % tandis que celui du riz thaïlandais est resté stable. Le riz se négocie sur les plateformes portuaires à 230 000 F CFA la tonne contre 215 000 FCFA la tonne il y a trois (3) mois.
Le cours mondial du sucre s’établit à 524 dollars la tonne enregistrant ainsi une hausse de 27 % par rapport à l’année dernière. L’huile est négociée à 1 181 dollars la tonne contre 918 dollars la tonne l’année dernière à la même période. Le cours mondial du blé de meunerie a enregistré une hausse de 39 % par rapport à l’année passée pour s’établir à 295 euros la tonne. S’agissant du pain, mon département a organisé plusieurs réunions informelles à l’issue desquelles il a été décidé : du maintien des prix à 250 F CFA et 125 F CFA respectivement pour la miche de 300 g et la baguette de 150 g jusqu’à nouvel ordre, de la tenue des états généraux du pain, du gel du prix indicatif plafond de la farine à 20 000 F CFA le sac de 50 kg. D’où la nécessité du déploiement des équipes de brigade de la DGCC pour l’effectivité des prix indicatifs plafonds fixés.
Ibrahima Ndiaye
Il faut que la loi parle, car on ne peut pas être juge et partie , c’est à dire être acteur et administrateur à la fois, ceux qui commandent sont ceux qui vendent, le cas malien est pire, il y a des professions que le fonctionnaire ne doit pas exercer lorsque tu occupes des postes de responsabilité dans l’administration malienne, mais tel n’est pas le cas au Mali. C’est difficile de faire respecter la loi au Mali. le formule est simple, je gère les fonds de l’Etat et je crée une entreprise commerciale ou une boutique pour les récupérer après sous l’anonymat d’un parent ou ami d’un parent. Il faut que l’OCLEIL s’intéresse aux marchés maliens pour bien comprendre le système . il n’ y a pas de hasard au Mali. Le prix des denrées alimentaires ou des matériaux de construction augmente d’année en année, mais à qui la faute
Comments are closed.