Après de bons résultats au niveau du commerce de détail, le ministère du Commerce a décidé de poursuivre les activités du Projet d’appui aux commerçants détaillants (PACD) qui sera d’ailleurs élargi à d’autres acteurs du commerce et devient le Projet de formalisation des acteurs du commerce de détail (Profac).
C’était lors d’un atelier organisé pour la circonstance que les participants ont approuvé la poursuite du projet avec la nouvelle appellation, le Profac. Les travaux de la cérémonie d’ouverture étaient présidés par le secrétaire général du département, Sidi Mohamed Ag Ichrach. Le Profac, qui remplace désormais le PACD, couvrira l’ensemble du territoire national et viendra en appui à d’autres programmes nationaux ou sectoriels en cours d’exécution.
L’objectif du Profac est de contribuer à la formalisation des activités liées au commerce de détail en consolidant les acquis des Centres de gestion agrées (CGA) et en renforçant le système de mobilisation des recettes fiscales intérieures.
Il s’étendra sur quatre ans (2017-2020) pour un montant estimé à plus de 10 milliards de F CFA, dont 6,5 milliards de F CFA, soit 64,20% du fonds apportés par l’Etat. Les partenaires techniques et financiers prendront en charge 30,60% du projet soit 3,110 milliards de F CFA et les bénéficiaires s’occuperont du reste du montant, 525 millions de F CFA, soit 5, 20 % du coût total.
Le représentant du ministre du Commerce n’a pas manqué de souligner l’importance du nouveau projet pour le commerce de détail.
« L’élaboration du Profac permettra de renforcer les acquis des trois premières phases du PACD et de poursuivre l’élan enclenché en vue de formaliser le maximum de commerçants détaillants, sécuriser leurs activités et fournir aux citoyens des produits de qualité », a rappelé M. Ichrach
Le Profac cible, a précisé le représentant du ministre, les commerçant détaillants, adhérents des Centres de gestions agrées (CGA), les femmes exerçant dans le domaine du commerce des produits et les commerçants victimes de la crise de 2012 dans les régions de Mopti, Tombouctou, Taoudéni, Gao, Kidal et Ménaka. L’exécution du projet sera assurée par une coordination rattachée à la direction nationale du Commerce et de la Concurrence ( DNCC).
Youssouf Coulibaly