« Pas de célébration de mariage cette semaine ni de service minimum ». Voilà la menace que les maires des six communes du District entendent mettre à exécution pour exiger la libération du maire du District Adama Sangaré, détenu à la Maison centrale d’arrêt de Bamako. L’annonce a été faite ce vendredi 1er novembre 2019 lors d’un point-presse organisé par le syndicat de l’inter-collectivités de « Grand Bamako » qui réunit les mairies des six communes de la ville aux trois caïmans.
Les amoureux qui ont décidé de passer devant l’officier d’état civil cette semaine devront prendre leur mal en patience. Et pour cause : pas de célébration de mariage dans aucune des différentes mairies de la capitale malienne. Ainsi en ont décidé les maires des communes de Bamako, en soutien au maire du District, incarcéré depuis quelques jours à la MCA. En effet, bénéficiant de la présomption d’innocence, Adama Sangaré fait toujours l’unanimité auprès de ses collègues maires du District. Mieux, cette popularité de l’homme se fait aussi sentir chez les jeunes de plusieurs communes de Bamako qui, sur les réseaux sociaux, appellent à une forte mobilisation pour la libération de M. Sangaré dont la détention est, estiment-ils, arbitraire. Ses collègues maires du District et le Collectif des femmes travailleuses du district de Bamako ont eu la même réaction.
En effet, dans l’après-midi du vendredi 1er novembre, le Syndicat de l’inter-collectivités du « Grand Bamako », qui regroupe les six communes du District, a manifesté son mécontentement à travers un point-presse.
Dans une déclaration lue par Karambé Rokia Diarra, le syndicat s’indigne: « Nous constatons avec amertume les interpellations et les mises sous mandats de dépôt, à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, des maires du District, de Baguinéda, de Mountougoula et deux élus de la commune I. Au regard des responsabilités de ces élus, en l’occurrence celles du maire du district de Bamako, président de l’inter-collectivités du « Grand Bamako »; président Afrique du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire ; Co-président mondial du même forum; membre du Bureau de l’association internationale des maires francophones; membre du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique; membre du Comité exécutif du Métropolis; membre du directoire des villes pour le vivre ensemble; etc., nous estimons que la privation de liberté de mouvement qui leur est imposée présente plus d’inconvénients que d’avantages. Au moment où la mairie du District est engagée résolument dans la réalisation de nombreux projets structurants, tel que le projet de création de la société de transport collectif par bus « (Boniaba) pour lequel, sur invitation du partenaire chinois, il devait conduire une délégation nationale à partir du 27 octobre 2019 dans le but de faire le choix de la gamme de bus pour Bamako, son incarcération représente en termes de création d’emplois et de retombées financières une perte considérable pour la collectivité. Aussi, à travers la diplomatie des villes, Bamako attire de plus en plus la sympathie et la solidarité de beaucoup de partenaires, notamment dans les domaines de l’assainissement, du changement climatique, de la mobilité urbaine, etc. Avec son incarcération, tous ces efforts risquent d’être annihilés.
Par ailleurs, à en croire Rokia Diarra, l’ensemble des mairies du district de Bamako ont décidé de ne pas travailler durant cette semaine. « Ce qui signifie qu’il n’y aura ni célébration de mariage ni service minimum bien que les mairies ne seront pas fermées », a-t-elle précisé.
En effet, il faut noter que tôt le matin dans la même journée de vendredi, le Collectif des femmes travailleuses du district de Bamako avait également fait savoir son mécontentement. Dans une déclaration en présence de la presse, elles disent déplorer cette circonstance, et témoignent leur soutien total et entière solidarité à Adama Sangaré qui, pendant plus de 10 ans, n’a ménagé, disent-elles, aucun effort pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens et citoyennes de la ville de Bamako.
Dans le même registre, ledit collectif, dans sa déclaration, a demandé aux plus hautes autorités maliennes sa libération. Ces femmes disent engager le conseil du District, les élus du syndicat de l’inter- collectivités « Grand Bamako » et tous les responsables administratifs et politiques du Mali pour l’aboutissement de leur requête dans les plus brefs délais.
Quelques heures après ce soutien du Collectif des femmes de la mairie du district de Bamako, ce fut le tour du syndicat mixe de l’inter-collectivités du « Grand Bamako » de demander la libération d’Adama Sangaré.
Adama TRAORE
quant on appréhende le voleur les receleurs s’inquiètent.
le problème du Mali ce sont les maires.
il faut les arrêté tous ainsi que leur complice de personnel voleur et malhonnête.
C’est l’occasion pour l’État de remplacer ces voyous par des personnes honnêtes. Ces voyous ne s’inquiètent que pour leur propre sort.
Pardon la nommée Rokia DIARRA doit avoir une cervelle de moineau ou de tortue. Un peu de respect pour les honnêtes citoyens maliens.
ECOUTEZ LES MAIRES GREVISTES :
– LE PEUPLE MALIEN VOUS PRIE A CAUSE DE VOS PERES ET MERES DE NE PLUS TRAVAILLER DURANT LE RESTANT DE VOTRE VIE ;
– AW NIABOUTE – NIAFINDIYA ;
– GREVEZ JUSQU’A TANMARASSET ;
– LES MAIRES CORROMPUS JUSQU’A VOS CUT.
ON s’en fou une semaine c’est très peu,VOYOUS que vous êtes .
Les mairies peuvent fermer pour l’année. La plupart des mairies au Mali ne sont la que pour le foncier-business. Quant au rôle de bon maire, il faut simplement se promener dans nos quartiers pour se rendre compte de la mediocrite de nos maires …. c’est de l’anarchie sauvage partout: des eaux usées partout, de milliers d’animaux (chèvres, moutons, vaches, ânes ) qui divaguent partout …
Le gouvernement doit révoquer les maires qui feront l’obstruction a la justice.
OH que c’est bien ca. Si ils pouvaient aller en greve meme pour toute l’année entière sans ces mariages civiles a la troubadours et fanfaronnades qui ne durent que 2 jours et qui sont contraires a toute déontologie et a nos mœurs d’entend. Ils auront les benedictions de tout le Mali entier.
Peut être meme que cela serait l’occasion que le Tout Puissant Dieu Allah (SWT) pourrait avoir pitié de notre Maliba pour diminuer nos maledictions dont ces mariages bidons et les déboires de ses maires crapuleux en font partis des causes profondes de notre degradation sociale et de notre degradation planétaire. Sachez que, la punition de Dieu ne pardonne pas!
Ainsi donc S’IL VOUS PLAIT, chers détracteurs de soit-disant maires des communes a la malienne nous vous prions a cause de Dieu de rester chez vous. Ainsi chers maires de faussaires vendus et escrots, vous comprendrez que ce ne sont que vos semblables de malfaiteurs qui auront besoin de vous, car vous faites partis des causes des malheurs de ce peuple qui ne vous le pardonnera jamais!
Nous se fou de adama ok si ya pas de mariage ce votre problème, adama ce pas mali, vous êtes vrai escroc arrête de nous fatiguer pour rien
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