Sous préfecture de Sirakola : L’absentéisme accru de la dame crée des remous !

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Arrivée comme Sous préfet par le truchement de son mari partant en retraite, la dame Maïmouna Kéïta se devait de donner une belle image des femmes. Malheureusement, elle préfère vaquer à ses affaires de s’occuper de celles de cité. D’où un absentéisme devenu presque préjudiciable à ses administrés qui s’en plaignent. Car, ils se voient obligés de se rendre souvent jusqu’à Banamba ou à Koulikoro. Interrogée par nos soins, la bonne dame s’en défend en sa manière : “Ma hiérarchie est toujours informée.”

Les femmes se plaignent régulièrement d’être marginalisées. Pourtant, rares sont celles qui occupent des postes de responsabilités et qui jouent pleinement leur rôle.

En effet, nommée par complaisance, Maïmouna Kéïta domiciliée à Baguinéda passe le maximum de son temps à se vadrouiller. Parti plusieurs fois à Sirakorola pour vérification, nous nous sommes rendu compte de la véracité des propos de la population. Qui ont parfaitement raison. Cette dame ne se soucie point de ses administrés. Lesquels pour des besoins quotidiens sont souvent obligés de se rendre à Banamba ou à Koulikoro.

Alors, ne parvenant jamais à la rencontrer à Sirakorola, après plusieurs tentatives, nous l’avons joint par téléphone. Sans difficulté quand même. Et, à la question pourquoi êtes-vous toujours absente de Sirakorola ? Elle réponde : “Ma hiérarchie est toujours informée.” Et d’ajouter : “Vous savez je suis une femme qui, malgré l’insécurité dans la zone passe souvent le week-end seule. Et puis, il y a eu des moments où je n’avais qu’un seul garde du corps et même souvent je reste seule….”. Ensuite, patati patata !

Cependant, même les agents de sécurité se plaignent d’elle, son arrogance et son absentéisme accru créent des remous. Pour Boubou Sidibé, un peulh rencontré au marché de bétail : “Vraiment, l’Etat doit revoir les choses. Nous sommes des cultivateurs et des éleveurs, nous n’avons pas le temps d’être à Sirakorola régulièrement. Mais, à chaque fois que nous venons pour nos besoins, nous trouvons que la dame est absente. Sa présence ici nous est vraiment préjudiciable. Il faut qu’elle soit remplacée par un homme. Je ne suis pas contre les femmes mais certaines se croient tout permis….”

Alors, nous sommes pour la promotion des femmes mais qu’elles fassent le minimum. A un moment où elles ne parlent que d’émancipation voire d’égalité.

B. DABO

 

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