Pour ses milliers de partisans et autres faiseurs d’opinion, le meilleur candidat pour 2013, c’est lui .Il reste maintenant à préparer son retour triomphal au bercail en vue, donc de faciliter l’avènement de ce grand soir
Dans une plaquette à succès publiée en décembre 1999, par le très sérieux quotidien progouvernemental « l’ESSOR », le nom de Soumaila Cissé ne figurait pas encore parmi les personnalités politiques sélectionnées, pour un tel exercice et capables de se bâtir un destin national .Mais quelques années plus tard, voilà que ce « fort en thèmes » faisait mentir tous les oracles, pour devenir du coup, l’une des personnalités politiques les plus puissantes de notre pays.
La raison de cette extraordinaire ascension tient pourtant en deux principales interrogations .Comment un homme aussi convaincu d’être appelé à jouer les premiers rôles, , dans ce microcosme politique , pouvait-il se résoudre à être cantonné dans un statut de figurant ? Comment ne pas être séduit devant l’immensité et la densité du programme politique de ce brillantissime économiste convaincu (c’est son droit !), qu’Il est l’un des meilleurs hommes politiques de notre pays, tout au moins sur le plan de la cohérence intellectuelle. De sa constante et séduisante démarche politique incarnant de facto, tout le contraire du cliché d’un tribun vindicatif, d’un opposant acharné et d’un redoutable manipulateur des medias.
Homme de défis et de convictions fortement ancrées (son brillant passage à l’UEMOA suscite toujours des commentaires dithyrambiques dans les medias, même peu soupçonnés de sympathie envers le personnage), pour ses milliers d’inconditionnels, qui ne s’embarrassent guère de fioritures, pour scander haut et fort, que le « Boss » représente à leurs yeux le meilleur candidat du pays pour 2013. En effet, les rares et séduisantes qualités de gestionnaire, qu’il incarne aujourd’hui pour notre pays, son riche carnet d’adresses à travers le monde entier, plaident naturellement en faveur d’une candidature, qui n’est à nulle autre pareille au sein des autres états-majors politiques. Car, si l’Adema dépasse en nombre d’élus communaux son parti, une candidature présidentielle obéit surtout et en règle générale, selon de nombreux observateurs avertis à des considérations d’ordre purement psychologiques. Les citoyens ont plutôt tendance à accorder leurs suffrages à un « sauveur suprême », un homme possédant une sorte de « baguette magique », pour éradiquer dans ses profondeurs, l’extrême et inacceptable misère sociale que traine notre pays, depuis des décennies comme un maléfique boulet .Après le forfait de Dioncounda et en l’absence d’un vrai « présidentiable », capable de fédérer toutes les sensibilités au sein d’une formation (qui n’est plus à l’abri selon certains cassandre d’un nouveau et inevitable big bang), quelle sera donc la marge réelle de manœuvre de l’enfant de Niafunké face à des seconds couteaux de moindre calibre .Un vrai boulevard pour Koulouba ?
Dans nos prochaines parutions, nous allons revenir sur ses atouts réels, ses faiblesses, et des témoignages édifiants émanant de quelques cadres politiques de cette formation.
B.C