Sos village d’enfant du Mali a 30 ans

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Crée en 1987, le SOS village d’enfants a aujourd’hui 30 ans d’existence au Mali. Pour célébrer ce bel âge, l’Association malienne de village d’enfants SOS (AMVESOS) a organisé une fête au centre d’accueil ‘‘SOS village d’enfants’’ de Sanankoroba.

Plusieurs personnalités dont les partenaires européens œuvrant dans le domaine de l’humanitaire et notamment en faveur des enfants vulnérables ont pris part à ses festivités des trente ans de SOS Village d’enfant du Mali. Parmi, Mme Mariam Coulibaly première adjointe au maire de la commune de Sanankoroba, le secrétaire général du ministère de la solidarité et de l’Action humanitaire M. Baby, le directeur régional de SOS Afrique de l’Ouest et du centre, Benoit Piot,  le représentant  de SOS France, Daniel Barroy, la représentante  de SOS Belgique, Mme Barbara Françoise Schimidbung, l’ambassadrice de la France au Mali Eveline Decorps.

Les partenaires ont exprimé toute leur satisfaction des réalisations et des efforts du SOS village du Mali à  travers son président, Pr Mamadou Marouf  Keita.

Cette cérémonie a distingué Mme Aicha Coulibaly pour son accompagnement depuis la création de SOS Village du Mali à maintenant. Elle a noté également le témoignage émotionnel de deux sortants  de “village d’enfants SOS”. Ils ont exprimé tout leur sentiment de fierté d’avoir séjourné dans le village.

Au Mali ’‘SOS village d’enfants’’ dispose 4 centres dans les localités de Sanankoroba, Mopti, Kita et Kayes. Tous ces centres sont dotés  d’un établissement scolaire et d’une infirmerie.

Le centre d’accueil ‘‘SOS village d’enfants’’ de Sanankoroba, comporte 15 foyers d’accueil qui abritent actuellement 137 enfants sur une prévision de 150.  Tous les enfants admis  ne sont pas des orphelins, certains ont été abandonnés dès  la naissance et  d’autres sont issus des parents souffrants de défaillances mentales, ils sont parfois issus des familles très démunies. Chacun de ces foyers comporte un père, une mère, une tante, et des frères et sœurs comme une famille normale afin que ces enfants ne ressentent pas l’absence de proches. Ces enfants sont encadrés jusqu’à leur insertion dans la cellule d’encadrement des jeunes à Bamako.

Mariam Camara

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