En effet, Bourama Camara, âgé de 26 ans, manœuvre de son état et membre d’une fratrie de 7 enfants. Il fut victime d’un accident à Lafiabougou. Alors qu’il rentrait chez lui, à Sébénikoro Wéréda. Le sinistre a eu lieu, il y a cinq ans de cela sous une pluie battante. Ce jour là, Bourama revenait de chez son ami avec qui il avait l’habitude de se réunir autour d’un verre de thé. Sous la menace de la pluie alors qu’il ventait fort, Bourama décida de rentrer. Il était environ 22 heures lorsqu’il prit la route et que les événements se précipitèrent. Brusquement, sous la force du vent, un mur s’écrasa sur Bourama qui cherchait à rejoindre son domicile. Cependant seul, il ne peut rien faire et ce n’est que le lendemain matin qu’il fut retrouvé sous les gravas par des passants. Transporté d’urgence à l’hôpital, les diagnostics ont établi une double fracture au niveau du dos. Faute de moyens pour faire face aux frais médicaux, sa mère Nakani, sur qui reposent les charges familiales, décide de recourir à la médecine traditionnelle. Malheureusement, le manque de soins adéquats, deux ans, a provoqué d’autres problèmes de santé, notamment au niveau de la vessie qui a été perforée. Conséquemment, Bourama Camara développa des signes d’incontenance urinaire. Toute chose qui l’obligea à porter une sonde malgré la douleur venant de celle-ci. Comme si cela ne suffisait pas, la sonde ne retient plus l’urine qui continue de couler. Un état insupportable pour le malade.
Finalement, ses parents le ramenèrent à l’hôpital Gabriel Touré où certaines bonnes volontés sont intervenues pour effectuer une première opération. Le mal était si profond qu’une seule opération ne suffisait plus. Hospitalisé au service de neuro- chirurgie depuis six mois, avec le soutien de l’agence nationale d’assistance médicale (ANAM), le jeune homme continue de souffrir. Il est important de savoir que l’Anam intervient dans le cas de Bourama Camara dans la prise en charge des frais d’hospitalisation. Les médicaments, qui constituent l’aspect le plus important, sont à la charge de la vieille et pauvre Nakani qui, malgré le certificat d’indigence délivré par la mairie, n’arrive pas à bénéficier de cette soutenue. Elle est aidée par son frère, infirmier de son état, mais à la retraite.
Selon Nakani, les médecins traitants estiment que son fils doit être opéré à 800.000 Fcfa. Toute chose qui a coupé le sommeil à la pauvre Nakani qui ne sait plus à quel saint se vouer. Ma raison de vivre aujourd’hui est de chercher ” comment rassembler cette somme pour que mon fils puisse remarcher “. La prochaine opération consistera à opérer le dos cassé. Ce qui lui permettra de remarcher avant de s’attaquer à la réparation de la vessie perforée. Une opération qui, selon les spécialistes, n’est pas facile mais qu’il faut tenter. Pour y arriver, Bourama qui n’a que ses yeux pour pleurer, implore l’indulgence des uns et des autres pour l’aider à rassembler les 800.000 Fcfa demandés.
Chers lecteurs, aidez- le, Dieu vous le rendra Inchallah.
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- Mah Thiam KONE