Après avoir été doté d’un bâtiment comme siège (à l’ACI 2000), la Mission d’appui à la réconciliation nationale (MARN) vient de donner un coup d’accélérateur à ses activités. Cela a été marqué par plusieurs séances de travail avec différents acteurs concernés comme les hommes de médias, les religieux et les partenaires.
Le chef de la Mission, l’ex-ministre Modibo Kadioké, a insisté sur les vertus du dialogue et de la concertation pour mener à mission ses activités. Celles-ci consistent essentiellement à concevoir les outils adéquats à la promotion de la réconciliation nationale, à identifier au niveau national, les forces sociales capables d’influer sur le règlement diligent des conflits, à déterminer les causes endogènes et exogènes des conflits et proposer des solutions, à élaborer un plan de communication et de sensibilisation.
Il s’agit d’identifier les voies et moyens susceptibles d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, proposer des mesures de gestion des conflits tenant compte des us et coutumes, mais aussi d’établir la cartographie des conflits politiques, économiques, religieux et sociaux et leurs causes.
Créée par le décret N° 2017- 0367/ PM-RM du 28 avril 2017, la Mission d’appui à la réconciliation nationale (MARN), sous l’autorité du ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, est composée de 8 membres. Il s’agit du Chef e mission (l’ex-ministre Modibo Kadioké), d’un expert en communication, d’un expert en sociologie, d’un expert sur les questions culturelles et cultuelles, d’un expert sur les questions domaniales et foncières, d’un expert en gouvernance ; d’un expert historien et d’un assistant administratif.
Précisons que la MARN dispose d’équipes régionales pour l’appuyer dans ses activités. Celles-ci sont composées principalement de notabilités aux compétences reconnues dans le règlement des conflits.
Bruno D S