Au terme de cette journée, qui rentrait dans le cadre de la poursuite du renforcement du partenariat actif entre les deux structures, il y a eu une convergence de vue pour une sortie de crise durable : faire de la décentralisation une réalité.
La salle de conférence du Haut conseil des collectivités, sis à l’ex-primature, a abrité, hier mardi 11 septembre, la journée de restitution, d’échange et de partage de Cri-2002 avec les membres du Haut conseil des collectivités sur ses propositions de sortie de crise au Mali.
Dans sa déclaration liminaire, le président de Cri-2002, Dr Abdoulaye Sall, a indiqué que la présente Journée s’inscrit dans le cadre de la poursuite et du renforcement du partenariat actif existant entre son organisation et le Haut conseil des collectivités, depuis les élections communales du 30 mai 2004. A le croire, grâce à ce partenariat fécond, pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, on est arrivé à organiser les élections, le même jour, dans les 703 communes que compte le pays avec 5 592 448 électeurs appelés aux urnes dans 12 777 bureaux de vote pour donner mandat pour cinq ans à 10 789 conseillers municipaux à parler et à décider au nom des 761 collectivités territoriales que comptent le pays.
” Cri 2002, grâce à l’appui financier du Bureau de la Coopération Suisse au Mali, vous invite à la présente Journée pour qu’ensemble on puisse se donner les moyens de concilier les attentes de nos populations, du monde entier qui nous regarde, au triple plan : de la représentation, c’est-à-dire le pouvoir et la capacité de parler de la crise qui frappe notre pays, et d’en sortir le plus dignement possible; de l’expertise, c’est-à-dire le pouvoir et la capacité de parler à propos de cette crise; et de la décision, c’est-à-dire le pouvoir et la capacité de décider pour qu’on en sorte le plus rapidement possible “, a indiqué le président Sall.
Selon lui, la représentation n’est utile que quand elle arrive à prendre en charge et à concilier ces trois dimensions en amenant les élus, les citoyens, l’armée et la communauté internationale, tous ensemble vers un seul dessein, celui de la reconquête, de la pacification des régions nord du pays et du retour rapide à l’ordre constitutionnel normal : à parler de la crise; à parler à propos de la crise; et à décider pour la sortie de crise.
Avant d’expliquer les concepts de ” l’Etat garant ” incarné par l’Etat central, l’émergence de ” l’Etat gérant “, de ” l’Etat gestionnaire “ incarné à travers les 761 collectivités territoriales et leurs organes délibératifs que sont les conseils communaux, de cercles, les assemblées régionales, le conseil de district et le haut-conseil des collectivités.
Pour Dr Abdoulaye Sall, si l’Etat garant, c’est-à-dire l’Etat central, doit concentrer l’essentiel de son action et de ses interventions dans la prévention et la gestion de ses missions régaliennes, de ses missions de souveraineté (défense, sécurité, diplomatie, monnaie, notamment), il doit en même temps accorder, voire laisser, à l’Etat gérant, l’Etat gestionnaire, c’est-à-dire les collectivités territoriales et les citoyens à la base, suffisamment d’espaces de citoyenneté, d’expressions et d’engagements publics dans la recherche de solutions aux problèmes qui concernent directement les populations, quant à leur accès aux services sociaux de base, à leur participation sans faille dans la lutte contre la perte de confiance en nos capacités, en nos aptitudes à relever les enjeux et les défis qui se posent à notre pays face au terrorisme qualifié “ d’ennemi diffus et insaisissable qui permet tous les amalgames et justifie de dangereuses mises en cause des libertés “.
Les responsables du HCC estiment qu’il y a une concordance de point de vue entre Cri 2002 et leur institution. Car, à les croire, la résolution de la crise passe par la mise en oeuvre effective de la décentralisation. C’est pourquoi, au terme de la journée, les participants ont conclu que la crise qui secoue notre pays est due à un déficit de gouvernance démocratique dans la mission régalienne de l’Etat, de l’insuffisance de la mise en œuvre de l’ensemble du processus de la décentralisation et la méconnaissance du rôle et de la place des autorités et chefs traditionnels. Pour la préparation de la journée dédiée aux renforcements des capacités des membres du Haut conseil des collectivités, en vue de la prochaine session de l’Institution consacrée à la crise malienne, la journée a mis en place une équipe scientifique pour élaborer les termes de références de ladite journée d’échange et de formation des élus nationaux pour une sortie de crise.
Youssouf CAMARA
Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
Vous voyez même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir .
Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit cà pour échapper à la justice internationale , heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau
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